Il ne s’agit aucunement d’un poisson d’avril, en cette fin d’année en Centrafrique. Dans un communiqué publié ce jour, le Chef d’Etat-major des Forces Armées Centrafricaines (FACA) indique, que «la salve de 21 coups de canon » qui explique le communiqué, annonce généralement « le passage de l’année en cours à une nouvelle année, ne sera pas tirée dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025 » à Bangui.
La décision est prise dans le but, annonce le communiqué, de permettre « d’une part, aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans la ville de Bangui et ses environs, d’agir avec efficacité, et d’autre part, de prévenir l’attente à la quiétude », des citoyens de la ville de Bangui. Et la population la plus protégée et visée par le communiqué est constituée, « des personnes vulnérables, des malades hospitalisés ou en convalescence et, autres catégories de paisibles populations » de la ville de Bangui.
La même instruction, interdit aussi « l’usage anarchique des armes par le personnel des Forces de Défense et de Sécurité, détenteur d’armes de guerre » et, « les personnes détentrices illégales d’armes de guerre » à Bangui, a précisé le communiqué. La même interdiction, s’applique aussi, à l’usage « des pétards, des feux d’artifices et autres produits explosifs quelconques sur la voie publique, dans les quartiers ou d’une maniéré isolée » à Bangui.
Pour le Chef d’Etat-major des Forces Armées Centrafricaines (FACA), « les personnes qui violeront cette instruction, s’exposeront aux sanctions sévères, conformément aux règlements de discipline générale dans les armées », en ce qui concerne précise le communiqué, « le personnel des Forces de Défenses et de Sécurité ainsi que les forces paramilitaires » en Centrafrique. Quant aux civils pris en flagrant délit, « ils seront arrêtés systématiquement et traduits en justice », a indiqué le communiqué.
Il faut savoir, que la salve de 21 coups de canon, remonterait au coup d’État de la Saint-Sylvestre. Il était organisé, par Jean-Bedel Bokassa, chef de file de l’armée Centrafricaine, et ses officiers, contre le gouvernement du président David Dacko. Le coup d’Etat a été organisé, dans la nuit du 31 décembre 1965 au 1er janvier 1966 à Bangui.