La Guinée-Bissau franchit une nouvelle étape dans le domaine de la justice pénale. Grâce à un financement chinois, la Police judiciaire vient d’inaugurer son premier laboratoire d’autopsie médico-légale. Cet outil moderne, installé au sein de l’hôpital national Simao Mendes, permettra d’améliorer considérablement les enquêtes criminelles et de faire la lumière sur des décès suspects.
Guinée-Bissau : un pas de géant pour la justice
Cette nouvelle infrastructure, fruit d’une coopération sino-bissau-guinéenne, répond à un besoin urgent en matière d’investigation criminelle. En effet, la Guinée-Bissau, comme de nombreux pays en développement, manquait cruellement d’un tel équipement. Le laboratoire d’autopsie permettra désormais aux enquêteurs de disposer d’éléments scientifiques solides pour étayer leurs conclusions.
Lors de l’inauguration, la ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Maria do Céu Silva Monteiro, s’est réjouie de cette avancée majeure. Elle a souligné l’importance de ce laboratoire pour « mener des enquêtes criminelles et surtout, en cas de besoin, de procéder à une autopsie afin d’élucider les circonstances d’une mort ».
De son côté, l’ambassadeur de Chine en Guinée-Bissau, Yang Renhuo, a rappelé que ce projet s’inscrivait dans le cadre de la coopération bilatérale en matière de paix et de sécurité. Il a exprimé l’espoir que les équipements modernes du laboratoire « pourront améliorer davantage la capacité de la Police judiciaire à mener des enquêtes criminelles et contribuer à maintenir la stabilité sociale dans le pays ».
Ce projet témoigne de l’engagement de la Chine à soutenir le développement de la Guinée-Bissau dans des domaines aussi essentiels que la justice et la sécurité. L’inauguration de ce laboratoire d’autopsie marque une nouvelle étape dans la coopération entre les deux pays et devrait renforcer leurs liens.