Le Bénin prévoit de libérer une participation de 192,3 millions de dollars dans une banque publique. Il s’agit d’une part de 40 % dans la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce (BIIC). Cette initiative vise à permettre son entrée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).
Objectif de la libération de 192,3 millions de dollars par le Bénin
Après l’entrée en bourse de la Loterie Nationale du Bénin (LNB), le Bénin envisage de faire entrer une deuxième structure publique, qui n’est autre que la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce. Comme ce fut le cas pour la LNB, pour cette introduction, l’État doit céder 40 % de ses parts dans la BIIC afin d’attirer des investisseurs.
Ainsi, à travers une Offre Publique Initiale (IPO), le Bénin mobilisera 192,3 millions de dollars pour financer plusieurs projets de développement. Le pays compte vendre jusqu’à 121,3 milliards de francs CFA, soit 192,3 millions de dollars, de ses actions, en offrant jusqu’à 23,1 millions d’actions, selon un communiqué du ministère des Finances.
Toutefois, le prix de l’introduction en bourse à la BRVM est fixé à 5 250 francs CFA par action. La gestion de cette introduction a été confiée à EDC Investment Corp, selon Bloomberg.
Deuxième entreprise publique à la BRVM ?
Avec ce processus, la BIIC est en phase de devenir la deuxième entreprise publique à entrer en bourse et à être cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, grâce à la vente de certaines actions de la BIIC, le Bénin sera en mesure de renforcer son développement financier post-COVID-19.
Il convient de noter que la BIIC résulte de la fusion entre la Banque Internationale du Bénin et la Banque Africaine pour l’Industrie et le Commerce. La BIIC est actuellement détenue à 51,3 % par l’État, à 13,3 % par la caisse de retraite de l’État, à 32 % par un fonds de développement de l’État et à 3,4 % par le Port de Cotonou.