Le cyclone tropical Chido a frappé de plein fouet le nord du Mozambique le 15 décembre, laissant derrière lui un bilan humain et matériel dramatique. Les vents violents et les pluies torrentielles ont dévasté plusieurs provinces, plongeant des milliers de personnes dans le désespoir.
Cyclone Chido : le Mozambique sous les eaux, un lourd bilan
Selon les dernières estimations de l’Institut national pour la gestion et la réduction des risques de catastrophes (INGD), au moins 94 personnes ont perdu la vie et plus de 768 ont été blessées. Les dégâts matériels sont considérables : plus de 140 000 maisons ont été détruites ou endommagées, laissant des dizaines de milliers de familles sans abri. Les infrastructures publiques, telles que les écoles, les hôpitaux et les routes, ont également subi de lourdes pertes.
La province de Cabo Delgado, déjà fragilisée par un conflit armé, a été particulièrement touchée. Les vents, qui ont atteint des pointes à près de 260 km/h, ont ravagé les habitations et les cultures, aggravant ainsi la situation humanitaire.
« Les conséquences du cyclone sont désastreuses », a déclaré un responsable de l’INGD. « Les besoins sont immenses et nous appelons à une mobilisation internationale pour venir en aide aux populations sinistrées. »
Face à l’ampleur de la catastrophe, le président Filipe Nyusi a décrété un deuil national de deux jours. Il a également appelé la communauté internationale à apporter son soutien au Mozambique.
« Nous sommes confrontés à une situation d’urgence humanitaire majeure », a-t-il déclaré dans un discours télévisé. « Je demande à tous les partenaires à apporter leur aide pour nous permettre de faire face à cette crise. »
La reconstruction du Mozambique après le passage du cyclone Chido s’annonce longue et difficile. Les autorités devront faire face à de nombreux défis, notamment la remise en état des infrastructures, la reconstruction des habitations et l’aide aux populations sinistrées pour qu’elles puissent reprendre une vie normale.