En Guinée, le gouvernement a annoncé que la transition politique, en cours depuis le coup d’État de septembre 2021, ne se terminera pas comme prévu à la fin de l’année 2024. Cette décision a été justifiée par la nécessité de mener à bien la refondation de l’État, un processus qui prendrait plus de temps que prévu.
La junte guinéenne repousse les élections, une nouvelle Constitution en vue
Selon Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, la charte de la transition ne fixait pas de date précise pour la fin du processus. Il a souligné que la priorité actuelle était de doter la Guinée d’une nouvelle Constitution, qui sera soumise à référendum.
Le Premier ministre Amadou Bah Oury a confirmé que le projet de Constitution permettrait à l’actuel président de la transition, Mamadi Doumbouya, de se présenter aux prochaines élections. Cette possibilité a suscité des réactions mitigées au sein de l’opinion publique et de la classe politique.
Ce report des élections risque de susciter des tensions avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui avait fixé un délai pour le retour à l’ordre constitutionnel.