Le gouvernement ivoirien a durci le contrôle de la vente de volailles et de poissons. Cette décision, prise dans le but de garantir la sécurité sanitaire des consommateurs, impose de nouvelles règles strictes aux vendeurs en Côte d’Ivoire. Désormais, seuls les marchés conventionnels et les points de vente autorisés sont habilités à commercialiser ces produits.
Côte d’Ivoire : plus de vente sauvage
Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) a rappelé, dans un communiqué officiel, l’importance de respecter la réglementation en vigueur. Tout vendeur de volailles ou de poissons en Côte d’Ivoire doit obligatoirement déclarer son activité et exercer dans les lieux autorisés. Cette mesure, ancrée dans le Code de la Santé Publique Vétérinaire, vise à mieux réguler le secteur et à prévenir les risques sanitaires liés à la consommation de produits avariés ou contaminés.
Les autorités sanitaires justifient cette décision par la nécessité de protéger la santé de la population. En effet, la vente illégale de volailles et de poissons favorise la propagation de maladies et rend difficile le suivi de la qualité des produits. Comme l’a souligné le MIRAH, « ces mesures s’inscrivent dans une volonté de garantir la sécurité sanitaire et alimentaire de la population ».
Pour faire respecter cette nouvelle réglementation, les services du MIRAH sont habilités à mener des contrôles réguliers et à procéder à la saisie des produits vendus illégalement. Toute personne ou structure ne respectant pas ces dispositions s’expose à des sanctions.
Des mesures pour une consommation plus sûre en Côte d’Ivoire
En limitant la vente de volailles et de poissons à des lieux contrôlés, les autorités espèrent améliorer la traçabilité des produits et renforcer les contrôles sanitaires. Cette approche permettra de mieux lutter contre les fraudes alimentaires et d’assurer une meilleure qualité des produits proposés aux consommateurs.
Selon le gouvernement, cette décision s’inscrit dans une démarche globale visant à moderniser le secteur de l’élevage et de la pêche. En améliorant les conditions de production et de commercialisation, les autorités souhaitent favoriser le développement d’une filière plus sûre et plus compétitive.