En France, le président Emmanuel Macron a désigné François Bayrou comme nouveau Premier ministre. Cette nomination intervient après la censure du gouvernement de Michel Barnier par l’Assemblée nationale.
François Bayrou, nouveau Premier ministre de la France
Après des heures de discussions à l’Élysée, la décision a été officialisée. François Bayrou succède à Michel Barnier, dont le mandat a été écourté par une motion de censure adoptée par une majorité de députés. Cet échec faisait suite à une tentative infructueuse de faire adopter le budget de la Sécurité sociale via l’article 49-3 de la Constitution.
François Bayrou, président du MoDem et allié de longue date d’Emmanuel Macron, est une figure incontournable du paysage politique français. Connu pour son positionnement centriste, il est membre influent de la majorité présidentielle. En prenant les rênes de Matignon, il hérite d’une situation complexe, marquée par l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, un contexte qui rend la gouvernance particulièrement délicate.
Sa première tâche sera de former un gouvernement capable de résister aux menaces de censure qui continuent de planer. Ce nouvel exécutif devra non seulement garantir une stabilité politique, mais également œuvrer à la relance de réformes clés. Parmi les priorités immédiates, François Bayrou devra s’assurer de l’adoption du budget pour 2025, un exercice délicat dans une Assemblée fragmentée.
Un Premier ministre expérimenté face à une opposition renforcée
François Bayrou apporte à Matignon une expérience politique accumulée au fil de plusieurs décennies de carrière. Ancien ministre de l’Éducation nationale et plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle, il a su se forger une réputation de pragmatisme et d’ouverture au dialogue.
Cependant, les défis sont nombreux. L’opposition, renforcée par le renversement du précédent gouvernement, s’organise pour peser davantage dans les débats. La majorité présidentielle devra quant à elle surmonter ses propres divisions internes pour éviter de nouvelles déconvenues parlementaires.