Depuis le 5 décembre 2024, Yango a été sommé de cesser ses activités sur le territoire béninois. Quelques heures après cette décision, Jacques Ayadji, Directeur des transports terrestres et aériens, a apporté des éclaircissements sur les motivations qui ont conduit à cette mesure.
Suspension de Yango au Bénin : les autorités expliquent leur décision
Selon les explications de Jacques Ayadji, Yango ne dispose pas d’une représentation physique au Bénin, ce qui pose un problème majeur de traçabilité et de responsabilité. « Ils n’ont pas de siège, on ne sait pas à qui s’adresser. Ils n’ont pas accompli les formalités nécessaires pour exercer ce type d’activité dans notre pays », a déclaré le Directeur des transports terrestre et aérien.
En outre, l’autorité a souligné que les conditions d’opération de Yango ne garantissent pas la sécurité des usagers. « Si un usager emprunte ce type de moyen de mobilité et disparaît par exemple aujourd’hui, on ne peut pas savoir à qui s’adresser pour comprendre ce qui s’est passé », a-t-il précisé.
Une situation atténuante pour Gozem
Jacques Ayadji a également évoqué la situation d’un autre acteur du secteur, Gozem, qui, bien que n’ayant pas encore finalisé toutes les formalités nécessaires pour exercer légalement, bénéficie d’une situation plus favorable. « Il y a une petite différence au niveau de Gozem. On sait où ils se situent. Ils ont des bureaux connus et des services de transport », a-t-il souligné.
Les autorités béninoises ont invité les deux sociétés à se mettre rapidement en conformité avec les exigences légales. En particulier, Gozem dispose de deux mois pour soumettre une demande d’autorisation officielle et compléter ses démarches administratives.