C’est l’effroi au sein des habitants de la ville de Bria. Dix conducteurs de taxis-motos, sont assassinés dans la nuit du 25 au 26 novembre 2024 par des groupes armés. L’attaque s’est précisément déroulée, sur l’axe Ippy-Bria en Centrafrique.
L’attaque n’est pas encore revendiquée, mais les premières informations attribueraient cette embuscade aux éléments de la Coalition de Patriotes pour le Changement (CPC). D’après toujours ces mêmes sources, les victimes étaient en mouvement vers la ville de Bria, avant d’être surprises à 37 kilomètres de la ville par ces rebelles. Elles sont ensuite, déroutées dans la brousse avant leurs exécutions.
A l’annonce de cette triste nouvelle, les conducteurs des taxis-motos de la ville de Bria ont décidé d’observer un mouvement de grève. Un mouvement qui, a plongé la ville de Bria dans une paralysie totale. Ils demandent aux autorités Centrafricaines, des moyens et une prise en charge effective des conditions sécuritaires difficiles dans lesquelles, ils travaillent.
Au chapitre des réactions, l’ancien Premier Ministre Centrafricain, Firmin Ngrebada parle, d’« un vrai massacre ». Je condamne annonce l’ancien Premier Ministre, « une telle atrocité et appelle les autorités compétentes à faire la lumière sur cette tragédie » dans la ville de Bria en Centrafrique.
Firmin Ngrebada demande aussi à ces mêmes autorités Centrafricaines, de « traquer ces bandits qui tentent par tous les moyens de soumettre à nouveau » la Centrafrique, « à leurs caprices et agissements criminels ». Tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées, l’ancien Premier Ministre Centrafricain appelle, « à des actions énergiques contre ces hors la loi » dans le pays.
Depuis le déclenchement des conflits armés, la ville de Bria reste particulièrement l’une des villes les plus touchées en Centrafrique. Entre 2015 et 2016, plus de 80% de la population de cette ville avaient fui les combats afin de se refugier dans la brousse. Aux dernières nouvelles, quatre autres personnes arrêtées avec ces conducteurs de taxis-motos, ont été libérées par les rebelles.