En Côte d’Ivoire, le Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) a vivement critiqué la Commission Électorale Indépendante (CEI) lors d’une rencontre avec les médias tenue le 21 novembre dernier. Le parti d’opposition dénonce notamment les nombreuses difficultés rencontrées par les Ivoiriens lors de l’opération de révision de la liste électorale, achevée le 17 novembre.
Le PPA-CI réclame une prolongation de l’enrôlement électoral de Côte d’Ivoire
Selon Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI, le délai imparti pour l’enrôlement était trop court, les procédures administratives trop complexes et les centres d’enrôlement trop peu nombreux, notamment à l’étranger. A en croire le président exécutif du parti de Laurent Gbagbo, ces dysfonctionnements auraient empêché des millions d’Ivoiriens de s’inscrire sur les listes électorales.
Le PPA-CI estime que le faible taux de primo-votants, estimé à 20% alors que 4,5 millions étaient attendus, est la preuve de l’échec de cette opération. Et il en veut pour preuve, « l’absence de centres d’enrôlement dans les pays de l’AES » et » le faible nombre de lieux d’enrôlement dans les pays comme le Ghana ». Alors, le parti demande donc à la CEI de prolonger d’au moins trois mois la période d’enrôlement afin de permettre à tous les Ivoiriens de s’inscrire.
Si cette demande n’est pas entendue, le PPA-CI menace de demander la dissolution ou la réforme en profondeur de la CEI, qu’il accuse de ne pas garantir des élections transparentes et inclusives.