L’infidélité masculine a longtemps été associée à une certaine norme sociale, avec l’idée que l’homme, dans une relation amoureuse, serait plus enclin que la femme à céder aux tentations. Cette croyance est d’autant plus ancrée dans certaines cultures africaines où la polygamie a longtemps été pratiquée, notamment pour des raisons culturelles, économiques et sociales. Mais dans une société de plus en plus égalitaire, la question se pose : l’homme est-il réellement plus infidèle que la femme ? Ou est-ce seulement une question de perception ?
Une image d’infidélité héritée de la polygamie
La polygamie, pratiquée dans certaines sociétés, a contribué à l’image de “l’homme infidèle naturel”. Dans de nombreuses cultures africaines, l’homme qui pouvait subvenir aux besoins de plusieurs épouses et enfants était perçu comme prospère et respecté. Ce modèle de vie a ancré l’idée que l’homme, dans une relation amoureuse, pouvait facilement s’intéresser à d’autres femmes.
La polygamie était aussi un moyen de répondre à des besoins économiques, notamment dans les zones rurales où une famille nombreuse permettait une meilleure productivité agricole. Cependant, avec l’émancipation de la femme et son autonomie financière croissante, cette justification perd de son poids. Dans un contexte où hommes et femmes sont égaux, les vieilles normes s’effacent, rendant obsolètes certaines pratiques autrefois considérées comme normales.
L’infidélité dans les relations amoureuses : une réalité partagée
Les stéréotypes tendent à simplifier la complexité des relations humaines. En réalité, hommes et femmes sont susceptibles de tromper dans une relation amoureuse. Des études montrent même que si l’homme a longtemps été perçu comme le principal “coupable”, l’infidélité féminine est loin d’être négligeable. Ce qui change, c’est souvent la manière dont chacun gère cette infidélité.
Les hommes, dans une relation amoureuse, sont souvent plus visibles dans leurs écarts de conduite. Cela peut alimenter l’idée qu’ils sont “naturellement” infidèles. Les femmes, en revanche, trompent aussi, mais elles tendent à le faire de façon plus discrète, ce qui pourrait expliquer pourquoi leur infidélité est moins remarquée.
Ainsi, la perception d’un homme plus infidèle qu’une femme dans une relation amoureuse est souvent fausse, ou de moins en évidente, et la tentation est en réalité une expérience humaine partagée, indépendamment du genre.
De plus en plus de femmes entretiennent des relations sexuelles avec des hommes autres que leurs maris. Les femmes plus jeunes, de moins de 25 ans, ainsi que celles de plus de 60 ans, sont de plus en plus enclines à l’infidélité. Si l’infidélité masculine, qui concerne entre 50 et 60 % des hommes au cours de leur vie, demeure relativement stable, l’infidélité féminine, quant à elle, a connu une progression constante.
Une étude, relayée par le Psychology Today, estime que le risque d’infidélité chez les femmes se situe entre 45 et 55 % au cours de leur vie. Certains chercheurs avancent que, dans un futur proche, l’infidélité féminine pourrait égaler celle des hommes et même la dépasser. Ce qui a longtemps calmé les ardeurs des femmes est le traitement réservé aux femmes infidèles. Avec l’interdiction de sévices corporels dans les différents pays, les femmes reprennent peu à peu leur bâton de pèlerin.
La tentation des deux côtés du terrain
Tout comme dans une stratégie de football où chaque équipe cherche à marquer des buts, dans une relation amoureuse, la tentation peut toucher les deux partenaires. Une simple opportunité, un moment de faiblesse, peut changer la donne pour un homme comme pour une femme. Le mythe du “gardien fidèle” est ainsi bousculé : même l’homme ou la femme le plus engagé peut, un jour, se retrouver face à une tentation qu’il ne saura ou ne voudra pas repousser.
Aujourd’hui, dans les grandes villes et les milieux urbains où les relations amoureuses tendent vers plus d’égalité, les comportements infidèles semblent se répartir équitablement entre les genres. De nombreux témoignages et enquêtes montrent que si l’homme peut se vanter de ses “exploit”, la femme reste plus discrète. Dans un monde où la séduction est omniprésente, chacun cherche à marquer son territoire, parfois au détriment de la fidélité.
Les relations amoureuses modernes et l’égalité dans l’infidélité
Le football, comme l’amour, est un jeu où la patience, la stratégie et les retournements de situation peuvent créer des moments inattendus. Dans une relation amoureuse, chaque partenaire peut être tenté de marquer son propre “but”. La réalité est que ni l’homme ni la femme ne peut prétendre être naturellement plus fidèle. Dans une société où l’égalité gagne du terrain, hommes et femmes se montrent également enclins à des infidélités de toutes sortes.
Les relations amoureuses aujourd’hui évoluent dans un contexte de liberté et de choix. La fidélité, autrefois perçue comme une obligation, est devenue une question de volonté. Les hommes ne sont pas les seuls à céder à la tentation, et la femme, parfois perçue comme plus vertueuse, n’est pas exempte de désirs et d’écarts. Dans ce match sans arbitre, chacun a la possibilité de jouer son propre jeu, tout en gardant le “ballon” de la fidélité entre ses mains.
La vérité sur l’infidélité de l’homme ou la femme
La vérité est que l’homme et la femme ne sont pas conçus pour se contenter d’un seul être tout le long de leur vie, quoi qu’en disent certains ou certaines avec un aplomb déconcertant. Une femme ou un homme peut être fidèle jusqu’à atteindre un point de basculement. Jusqu’à ce jour où tout se jouera sur un simple regard, un contact et hop, le passage à l’acte viendra effacer de longues années de fidélité.
L’homme est très souvent pris la main dans le sac parce qu’il doit généralement mettre en place une logistique pour tromper sa conjointe. Il doit non seulement séduire, mais aussi organiser le passage à l’acte, contrainte que n’a pas forcément la femme, qui doit simplement donner son jour de disponibilité et un laps de temps pour aller pimenter sa vie.
Aussi bien les hommes que les femmes, nous sommes tous des cocus, même si de très rares couples fidèles existent ; toutefois, ils ne représenteraient pas plus de 5 % des couples d’aujourd’hui.
Les prouesses de Baltasar Ebang, l’homme du moment, démontrent qu’il n’y a pas de type de femme qui résiste mieux à la tentation qu’un autre. Aussi bien les filles des réseaux sociaux que les femmes de bureaux ou les épouses De…, toutes sont tombées dans son panier, soit pour son argent, soit sous son charme.
Baltasar Ebang Engonga est le fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Il est devenu célèbre suite à la fuite de 400 vidéos le montrant vivre des moments “épics” avec des femmes de toutes les classes sociales.
Conclusion : homme et femme, dans le même camp de la tentation
En somme, la croyance selon laquelle l’homme est plus infidèle dans une relation amoureuse repose sur des stéréotypes et des perceptions historiques. Les relations modernes montrent que l’infidélité n’est pas une affaire de genre, mais bien de contexte et de choix personnel. Dans le “champ de jeu” de l’amour, les rôles s’égalent, et hommes et femmes peuvent se retrouver dans la même équipe lorsqu’il s’agit de céder à la tentation.