Le Niger a donné son accord pour le déploiement de satellites russes au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette décision stratégique fait suite au feu vert du Mali et renforce la coopération entre les États de l’AES pour une sécurité collective.
Le Niger valide le projet de déploiement de satellites russes pour l’AES
La société russe Glavkosmos a obtenu l’aval des autorités nigériennes pour la livraison de trois satellites destinés à couvrir les trois pays de l’AES. D’après le ministre nigérien de la Communication, cette initiative représente un atout pour la souveraineté technologique des États membres, en leur permettant de maîtriser des technologies de pointe pour la communication, la surveillance et la sécurité.
Les satellites, qui devraient être opérationnels dans un délai de quatre ans, rempliront trois fonctions distinctes : l’un sera dédié aux communications, le deuxième sera spécialisé dans la télédétection pour la surveillance de zones stratégiques, et le dernier, un radar sophistiqué, sera utilisé à des fins de défense et de sécurité pour détecter les menaces potentielles.
Ce projet, qui s’inscrit dans une optique de renforcement des capacités sécuritaires, vise à mieux équiper les pays de l’AES pour lutter contre les menaces terroristes et criminelles qui pèsent sur la région. Après le Mali, qui avait signé un accord similaire, le Niger rejoint ainsi cette initiative pour renforcer le dispositif sécuritaire et améliorer la surveillance des frontières.
En consolidant leurs moyens technologiques, les membres de l’AES espèrent repousser les incursions de groupes armés et contribuer à une stabilité régionale durable. Le déploiement de ces satellites marque donc un tournant dans les efforts conjoints de défense et de souveraineté pour le Niger, le Mali et les autres États membres de l’alliance.