Le gouvernement de Côte d’Ivoire a décidé de sévir contre les meneurs de la grève des fonctionnaires qui s’est déroulée du 15 au 17 octobre dernier. Selon le conseil des ministres de ce mercredi, les 26 principaux instigateurs de ce mouvement social se verront suspendre leur salaire dès ce mois, tandis que les autres grévistes subiront une retenue sur salaire équivalente aux jours de grève.
La grève des fonctionnaires sévèrement sanctionnée en Côte d’Ivoire
Mauvaise nouvelle pour les syndicalistes, têtes de pont du mouvement de grève observé par certains enseignants du 15 au 17 octobre dernier en Côte d’Ivoire. Réuni en conseil des ministres ce mercredi 30 octobre, le gouvernement a décidé de leur appliquer une lourde sanction, car ayant observé un mouvement de grève jugé « illégal » par les autorités. En effet, les syndicats à l’origine de cette grève réclamaient notamment le versement d’une prime trimestrielle. Mais ces derniers seront malheureusement sanctionnés par le gouvernement.
« Compte tenu du caractère illégal de ce mouvement de grève et en application de la loi sur la grève dans les services publics, les meneurs principaux ont vu leurs salaires suspendus », a déclaré Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. A noter que cette décision prend en compte aussi bien des syndicalistes du secteur de l’éducation que de la santé en Côte d’Ivoire.
Cette décision risque d’envenimer les relations entre le gouvernement et les syndicats, déjà tendues depuis plusieurs mois en Côte d’Ivoire. Aussi, le gouvernement a annoncé l’ouverture d’une procédure disciplinaire à l’encontre des meneurs de grève. Une décision pourrait entraîner de nouvelles sanctions, telles que des suspensions ou même des mises à pied.