Au Sénégal, la justice ne compte pas ignorer les actes de violence survenus durant la campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre 2024. Elle a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables.
Caravane de Pastef attaquée, siège de Taxawu Sénégal saccagé : la justice ouvre une enquête
La campagne électorale pour les législatives est marquée par des violences au Sénégal. Une attaque a été perpétrée contre une caravane du Pastef par des individus armés non identifiés, et dans la nuit du 29 au 30 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été saccagé vers 4 heures du matin par des assaillants munis de machettes et de cocktails Molotov, causant d’importants dégâts.
En réaction, le ministère de la Justice a publié un communiqué signalant que de tels actes de violence en période électorale sont « susceptibles de revêtir une qualification pénale pouvant exposer leurs auteurs à des poursuites ». « des enquêtes sont diligentées pour situer les responsabilités sur les faits survenus en ce début de campagne dans le département de Dakar », précise le communiqué.
Le ministre de la Justice appelle au respect strict des lois et exhorte tous les acteurs politiques à éviter tout acte ou propos pouvant troubler l’ordre public.
En dépit de ces incidents, la campagne se poursuit activement. Les partis et coalitions multiplient les rencontres avec la population pour présenter leurs projets, chacun camp vise une majorité au parlement lors de ces élections.