Devant la vague de suicides que connait la Côte d’Ivoire, le COJEP (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) de Charles Blé Goudé a fait des propositions au gouvernement de Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire : Voici les propositions du COJEP contre le suicide
Le communiqué du COJEP portant la signature du docteur Saraka Patrice fait une ébauche de solutions pour freiner le suicide en Côte d’Ivoire. En effet, le parti de Charles Blé Goudé invite les autorités ivoiriennes à promouvoir la santé mentale ; à créer des structures sanitaires spécialisées dotées d’équipements conséquents ; à former et recruter davantage de spécialistes en santé mentale ; à assainir l’environnement des établissements scolaires et universitaires et à mettre sur pied des structures d’accompagnement psychologique dans les établissements scolaires et universitaires.
Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples demande également à l’État de créer les conditions de la réussite sociale pour tous ; de promouvoir l’égalité des chances pour l’insertion professionnelle des jeunes ; de lutter contre le trafic de psychotropes, notamment à l’égard des jeunes et de fournir suffisamment de moyens scientifiques à la police, à l’effet de lutter efficacement contre la criminalité grandissante.
Pour le COJEP, ces suicides observés en Côte d’Ivoire « sont assurément révélateurs d’un mal-être profond et du malaise muet vécus dans notre société ». Il faut rappeler qu’un étudiant avait été retrouvé pendu au campus de l’université de Cocody. Un élève s’est tranché la gorge à Sikensi. On a appris aussi qu’une institutrice s’est donné la mort à Divo.
« Loin de la guerre des chiffres et du rang peu glorieux qu’occupe la Côte d’Ivoire en Afrique en matière de suicide (3e taux le plus élevé en Afrique avec 23 cas par an, selon une étude de l’Unité de médecine légale du service d’anatomopathologie du Centre hospitalier universitaire de Treichville), il n’est pas contesté que de mémoire d’Ivoirien, jamais notre pays n’a connu autant de suicides présumés ou avérés en si peu de temps, avec la particularité que 3 sur 4 des victimes décédées, deux élèves et un étudiant, sont âgées de moins de 20 ans », note le COJEP.