Lors de sa présentation à la CRIET mardi, Olivier Boko a répondu aux questions des magistrats. Bien que ce ne fût pas encore une étude approfondie du dossier, l’homme d’affaires en a profité pour donner sa position dans cette affaire de tentative présumée de coup d’État.
Bénin – Coup d’État manqué : Olivier Boko rejette les accusations
À la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Olivier Boko a déclaré ne pas se reconnaître dans les accusations portées par le parquet spécial. « L’homme d’affaires affirme n’avoir commandité aucun coup d’État contre son ami et frère Patrice Talon », rapporte le site d’information local Libre Express.
Selon son avocat, Me Ayodélé Ahounou, à ce stade de la procédure, il n’existe aucun élément incriminant son client dans cette affaire. « Concernant Olivier Boko, il n’existe aucun fait matériel. La justice pénale ne se fonde pas sur des déductions, des présomptions, des suppositions. La justice pénale se fonde sur des faits concrets. Et, parlant de faits concrets, il n’en existe pas. », a-t-il martelé.
Il a ajouté que la déclaration du Colonel Djimon Dieudonné Tévéodjrè, Commandant de la Garde Républicaine, montre clairement que rien n’accuse son client. « Le colonel, qui pourrait être présenté comme le chef d’orchestre, a lui-même reconnu n’avoir eu aucune discussion avec Olivier Boko en lien avec ce qu’il a appelé une tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ou tentative de coup d’État », a ajouté l’avocat, confiant.
Pour rappel, à l’issue de leur présentation à la CRIET, Olivier Boko, Oswald Homeky et Hugues Adjigbékou ont tous été placés sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis pour « complot contre la sûreté de l’État« , « blanchiment de capitaux » et « corruption d’agent public« .