Le spectre d’une grève paralyse le secteur éducatif en Côte d’Ivoire. La Fédération Éducation Formation et Recherche de Côte d’Ivoire (FEFR-CI) a lancé un ultimatum au gouvernement, menaçant de déclencher un mouvement de grève si ses revendications ne sont pas satisfaites. Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 19 septembre 2024, Stéphae Zondé, porte-parole de la FEFR-CI, a dressé un tableau sombre de la situation, dénonçant l’immobilisme des autorités face aux problèmes récurrents du secteur.
Côte d’Ivoire : la FEFR-CI menace d’aller en grève
Les enseignants, exaspérés par la situation, réclament notamment le paiement des primes liées à l’éducation, une revendication qui traîne depuis plus de deux ans. En guise de premier avertissement, ils ont déjà refusé de communiquer les notes et les résultats des évaluations du premier trimestre, paralysant ainsi le bon fonctionnement des établissements scolaires.
Face à cette situation de blocage, la FEFR-CI appelle le Premier ministre, la ministre de la Fonction Publique et la ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation à prendre des mesures urgentes pour répondre à leurs doléances. Les syndicalistes craignent que la poursuite de ce conflit ne plonge le secteur dans une crise sans précédent, avec des conséquences désastreuses pour les élèves et les étudiants.
Les revendications des enseignants portent sur des questions cruciales pour l’amélioration des conditions de travail et de l’attractivité du métier. Leur mouvement pourrait ainsi susciter une importante mobilisation de la communauté éducative, avec des répercussions sur l’ensemble du système éducatif ivoirien.