La Côte d’Ivoire est touchée par une nouvelle vague de l’épidémie de mpox, également connue sous le nom de variole du singe. Selon les informations de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), 28 cas ont été confirmés à Abidjan au 20 août 2024, dont un cas mortel.
Mpox en Côte d’Ivoire : 28 cas confirmés et un décès à Abidjan
Le docteur Daouda Coulibaly, porte-parole de l’INHP, a fait savoir que la priorité est de renforcer la surveillance pour briser les chaînes de transmission de la variole du singe. « Il est important d’identifier les contacts des personnes infectées, de les isoler et de les suivre attentivement », a souligné le spécialiste. Bien que le bilan du 1ᵉʳ août ne rapportait que six cas non mortels, la situation a rapidement évolué et elle nécessite désormais une réponse plus vigoureuse.
L’éruption de ce nouveau cluster de mpox en Côte d’Ivoire s’inscrit dans un contexte régional plus large de la propagation du virus en Afrique. La République démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus touché avec plus de 16 000 cas, dont 548 mortels. Un nouveau variant, le clade 1b, plus transmissible et potentiellement plus mortel, a déjà été identifié en RDC au mois de septembre 2023. Il a commencé à se propager à d’autres pays africains et a même touché la Suède, en Europe du Nord.
Variole du singe en Afrique : La Côte d’Ivoire sous surveillance
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réagi à cette recrudescence de la variole du singe en déclarant, le 14 août, une urgence de santé publique de portée internationale. Cette mesure vise à mobiliser les efforts mondiaux pour contenir la propagation du virus.
En Côte d’Ivoire, les autorités se concentrent désormais sur la surveillance et l’analyse des nouvelles souches pour mieux comprendre l’évolution de cette épidémie. La situation reste sous contrôle pour le moment, mais les experts appellent à la vigilance et à la coopération de la population pour éviter une propagation incontrôlée.