Il s’agit bien, des cas confirmés de Monkeypox ou de la variole du singe. L’épidémie est déclarée ce 28 juillet 2024, par le ministre de la Santé publique, Pierre Somsé en Centrafrique. Dans sa communication, le ministre centrafricain de la santé explique, que l’alerte a été donnée le 17 juillet 2024 par le laboratoire de l’Institut Pasteur de Bangui.
Ces cas explique, Pierre Somsé, sont détectés « sur des échantillons des prélèvements provenant des patients du district sanitaire de Bangui 2 dans la région sanitaire N°7 » en Centrafrique. Cette situation indique Pierre Somsé, « a été observée sur neuf (9) prélèvements pour un total de dix-neuf patients présentant des boutons sur le corps ». La variole du signe explique Pierre Somsé, est « une maladie transmise de l’animal à l’Homme principalement, à travers des rongeurs ou des singes malades ».
Le ministre Centrafricain de la santé indique aussi, que « la transmission interhumaine est aussi possible ». Et cette transmission, est faite explique Pierre Somsé, « à travers des contacts directs avec des liquides corporels d’une personne malade à une personne saine ». En ce qui concerne la maladie spécifiquement, « elle se manifeste le plus souvent, par des fièvres accompagnées des boutons sur le corps », a indiqué Pierre Somsé.
Depuis le début de l’année 2024, « 28 cas confirmés avec heureusement, zéro (0) décès ont été enregistrés dans six (6) régions sanitaires » en Centrafrique, a expliqué le ministre de la santé. Et à ce jour, explique Pierre Somsé, « la variole du singe sévit actuellement, dans plusieurs pays dans le monde avec les plus grands nombres de cas observé aux Etats-Unis d’Amérique, en République Démocratique du Congo, au Nigeria, au Cameroun, au Congo Brazzaville et au Tchad »
Face à cette résurgence de la variole du singe, le gouvernement centrafricain a adopté des mesures nécessaires afin, « de circonscrire et maitriser la propagation de l’épidémie » en Centrafrique, a indiqué le ministre. Ces mesures se manifestent notamment, par « la recherche active des cas et des contacts dans la communauté ». Le gouvernement a aussi, initié, « une prise en charge gratuite des cas confirmés, la sensibilisation de la communauté sur les mesures de prévention et de référencement des cas », a expliqué Pierre Somsé.
Pour renforcer la surveillance épidémiologique de la maladie en Centrafrique, le gouvernement recommande aussi, « à toute personne présentant une fièvre suivie d’apparition de boutons sut tout le corps, de se rendre immédiatement à la formation sanitaire la plus proche ». Il est aussi recommandé, « à toute la population vivant sur le territoire national, le respect des précautions standards d’hygiène » en Centrafrique. Ces précautions consistent essentiellement, à « se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre coulante avec du savon surtout, après avoir manipulé un animal », a indiqué Pierre Somsé.