Au Burkina Faso, le gouvernement a adopté un projet de loi donnant des privilèges et des immunités au profit des experts de l’Agence de l’énergie atomique (AIEA) pour la construction de sa centrale nucléaire. La décision a été prise en conseil des ministres le mercredi 24 juillet 2024.
Le Burkina Faso et l’AIEA s’unissent pour la construction de sa centrale nucléaire
Dans le but d’accélérer les travaux de construction de la centrale nucléaire au Burkina Faso, le gouvernement dirigé par Ibrahim Traoré a adopté un projet de loi portant autorisation d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
En effet, cette stratégie du gouvernement vise à faciliter les activités et la mobilité des experts et des fonctionnaires de l’agence afin de réduire les délais d’autorisation de leurs missions. Ce projet de construction de centrale initié par le gouvernement tend jusqu’en 2030.
Selon le gouvernement, l’initiative permettra de faire face à des besoins croissants en électricité. Pour rappel, la feuille de route de la construction de la centrale nucléaire a été évoquée en mars 2024 dernier. Aussi, cette vision a été soutenue par le président russe Vladimir Poutine lors du sommet Russie-Afrique en juillet dernier.
Par ailleurs, il faut préciser que trois mémorandums ont été signés dans le cadre de ce projet de construction. Ainsi, des techniques russes ont fait également leur descente sur le territoire burkinabè pour jouer leur partition au développement de ce projet.