L’information est rendue publique, par le Ministère du Plan et de l’économie en Centrafrique. Selon cette information, « certains élèves dans des situations de vulnérabilité ont déjà reçu les bourses » dans certaines villes de la Centrafrique. Il s’agit d’une bourse, d’une « valeur de soixante-quinze mille francs (75.000 FCFA) pour les filles et Vingt-cinq mille francs (25.000 FCFA) pour les garçons », a indiqué la communication du Ministère.
Ces bourses trimestrielles sont destinées, « à valoriser le processus de la scolarisation des filles qui n’ont pas accès à l’éducation » dans le pays. Elles visent aussi, « une discrimination éducative positive » en Centrafrique, a expliqué le Ministère.
Sur le plan politique, le Ministère explique, que l’initiative fait partie de la vision du Président Faustin-Archange Touadéra. Cette vision consiste, à propulser la Centrafrique « vers l’émergence économique d’ici 2028 ». Dans le cadre de cette vision, « tous les secteurs des vies humaines doivent être pris en compte » en Centrafrique. En parallèle explique le Ministère, « toutes les tranches d’âges doivent aussi être considérées dans la programmation économique » dans le pays.
L’initiative du Président Faustin-Archange Touadéra, est très prometteuse. Elle va permettre de « braver les défis de la sécurité, de l’éducation et de la santé publique » en Centrafrique. C’est pour cette raison, explique la communication, que le Ministère du Plan et de l’économie « s’est saisi de ce programme stratégique pour mener des actions concrètes à travers le pays ». Car selon lui, « le développement local passe par ces indices ».
Il faut savoir, que ces bourses d’étude concernent en ce moment, les élèves de la 6e en 3e depuis les collèges périphériques de Bangui. Elles sont aussi étendues, aux élèves des villes de Damara, Sibut, Dekoa, Mala, Grimari et Bambari en Centrafrique. En réalité, « le programme des bourses va s’élargir dans les jours à venir à d’autres localités » du pays, a indiqué le Ministère.
Dans le cadre de ce projet, c’est la Banque Mondiale qui accompagne le gouvernement Centrafricain. De son coté, le Ministre du Plan et de l’économie, Richard Filakota a initié « une reforme profonde pour que les fonds alloués au profit des populations atteignent les objectifs ». C’est ainsi, explique le Ministère, « le mécanisme de transparence et de suivi et évaluation reste un facteur important pour cette phase de développement local », a expliqué le Ministère.