« Il faut agir maintenant pour sauver la génération actuelle ». L’appel est lancé ce 5 juillet 2024, par Faustin-Archange Touadéra. Il avait pris part à Brazzaville au Congo, à la conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement. Selon le président Centrafricain dans son discours, « le monde entier traverse aujourd’hui, une situation plus menaçante » sur le plan climatique.
La situation actuelle explique Faustin-Archange Touadéra, est « minée par des crises géopolitiques croissantes, la détérioration des conditions économiques qui étouffent la croissance ». Et ce sont ces facteurs explique le Président Centrafricain, qui génèrent « l’absence de solutions pragmatiques et holistiques pour faire face à la crise climatique ». Ces facteurs empêchent aussi, de mettre « en œuvre les engagements des différents Accords sur le climat » dans le monde, explique Faustin-Archange Touadéra.
Le Président Centrafricain explique aussi, qu’en raison de leur vulnérabilité, « les pays d’Afrique sont confrontés à de graves problèmes environnementaux actuels et futurs ». Ces problèmes, sont qualifiés d’imprévisibles et d’irréversibles car explique Faustin-Archange Touadéra, il s’agit des défis environnementaux liés à la déforestation et à la dégradation des forêts ».
Et ces différentes dégradations explique Faustin-Archange Touadéra, « constituent un goulot d’étranglement à la croissance économique et à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté ». Toutes ces conséquences indescriptibles de la dégradation des forêts, explique le Président Centrafricain, « interpellent l’humanité tout entière sur la nécessité de les conserver, de les restaurer et de les gérer durablement ».
En Centrafrique rappelle Faustin-Archange Touadéra, des avancées significatives sont déjà enregistrées. Selon lui, à l’instar d’autres pays du monde, la Centrafrique « a développé plusieurs initiatives nationales en faveur d’afforestation et de reboisement ». C’est pour cette raison, que la Centrafrique s’est dotée d’une stratégie nationale et d’un cadre national d’investissement conformément, à l’Accord de Paris.
Ce plan climatique en Centrafrique prévoit, explique Faustin-Archange Touadéra, « des actions en faveur de l’afforestation et du reboisement qui sont en adéquation avec la vision africaine ». Pour le Président Centrafricain, toutes ces questions « s’alignent parfaitement sur les cinq (5) axes stratégiques prioritaires du Plan National de Développement pour la période 2024 » en Centrafrique.
Faustin-Archange Touadéra explique aussi, que « l’arborisation demeure l’une des solutions efficaces et les moins couteuses pour atténuer les effets des changements climatiques » en Afrique et dans le monde. Et pour preuve, « les arbres et la végétation absorbent le CO2 et le transforment en oxygène qui est libéré ensuite dans l’air », a indiqué le Président Centrafricain. En plus, les arbres absorbent les odeurs et les gaz polluants, protègent et améliorent la fertilité des terrains agricoles », a expliqué Faustin-Archange Touadéra.
Il faut savoir, que lors de cette conférence sur l’afforestation et le reboisement, les participants se sont engagés à soutenir le Congo, dans le cadre de la finalisation et la mise en œuvre de la stratégie mondiale de l’afforestation. Et pour Faustin-Archange Touadéra, la Centrafrique adhère pleinement à l’initiative du Congo et, invite les autres pays et les partenaires à soutenir ces projets qui sont, « en cohérence avec toutes les initiatives africaines et mondiales » en matière de reboisement.