La Banque mondiale accorde un financement important au gouvernement béninois. Il s’agit d’une aide pour améliorer la productivité et la sécurité alimentaire dans le pays.
Banque mondiale : le Bénin obtient un financement de 150 millions de dollars
Dans le cadre d’assurer la sécurité alimentaire et la productivité, et à renforcer également la résilience des populations dans les régions du Nord du pays au Bénin, la Banque mondiale a validé dans la journée de mardi 11 juin 2024, un financement additionnel de 150 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA).
Une initiative qui entre dans le cadre du financement additionnel au Projet d’appui à la compétitivité des filières et à la diversification des exportations (PACOFIDE). Ainsi, l’objectif principal de ce projet de financement, est de renforcer la sécurité alimentaire à travers l’augmentation de la production du riz et des produits maraîchers et surtout à créer des opportunités économiques pour le peuple. Les jeunes, les femmes et les personnes vulnérables sont les principaux bénéficiaires de cette aide. Elle permettra de prévenir la fragilité dans les régions du nord du pays.
En outre, plus de « 3 000 ha de terres irriguées seront aménagés pour la production du riz et le maraîchage, 34 000 ha de plantations d’anacardiers seront réhabilités et 7 000 ha de nouvelles plantations d’anacardiers créées.» peut-on lire dans le communiqué de presse N° : 2024/080/AFR de la Banque mondiale.
Selon Nestor Coffi, responsable des opérations de cette institution financière pour le Bénin, « l’agriculture béninoise occupe encore deux-tiers de la population. Les investissements dans le secteur agricole ont un impact majeur sur la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Ce financement additionnel va aider à créer de nouvelles opportunités économiques et des moyens de subsistance plus inclusifs pour les populations des zones fragiles et à risques du pays ». Pour l’autorité, ce financement « constitue également un pilier important pour la sécurité alimentaire et un moteur essentiel des mécanismes de prévention de la fragilité ».