Benjamin Tehe, cadre de l’ouest du pays, a donné de la voix dans l’affaire du coût des data en Côte d’Ivoire. L’ancien cadre de Liberté et démocratie pour la République (LIDER) dénonce ouvertement une mafia visant à appauvrir les Ivoiriens.
Benjamin Tehe : « Cette affaire n’est qu’une illustration des réels problèmes »
La grogne des consommateurs contre les compagnies de téléphonie mobile s’accentue. En effet, il est reproché à Orange, MTN et Moov d’augmenter le coût des data en violation de la loi ivoirienne.
Pour Benjamin Tehe, « cette affaire n’est qu’une illustration des réels problèmes auxquels sont confrontées voire soumises les populations ivoiriennes dans leur ensemble ».
« Les coûts imposés aux consommateurs de téléphonie et d’internet en Côte d’ivoire sont injustifiés. Ces mêmes compagnies offrent pour les mêmes services, des prix plus raisonnables dans certains pays africains sans parler des prix dérisoires en ce qui concerne l’Europe », a dénoncé l’ancien proche de Mamadou Koulibaly.
M.Tehe ajoute que non seulement ces compagnies bénéficient du monopole garanti par l’État, mais « elles engagent le régulateur dans la mafia mise en place pour effectivement appauvrir les ivoiriens qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts ».
« Nous pensons que la grogne des Ivoiriens doit s’étendre à d’autres secteurs et denrées de première nécessité tels que le riz, l’huile et le sucre etc. La récréation est terminée. Il faut que le peuple se réveille », a martelé Benjamin Tehe.
Par ailleurs, l’homme politique a profité pour s’exprimer sur sa probable candidature aux prochaines élections régionales et municipales.
L’ex-délégué régional à l’implantation Allemagne-Autriche au sein de LIDER est revenu sur les crises profondes et armées qui ont cours durant les élections.
« Il faut vraiment agir pour que le minimum de dispositions soient garanties pour que nous fassions acte de candidature. Une réforme profonde de la Commission Électorale car elle est loin d’être indépendante, un découpage équitable des circonscriptions électorales, la mise à disposition de la liste électorale pour consolidation, et des conditions minimales de sécurité pour permettre à chaque formation politique ou candidat de se déplacer tranquillement sur l’ensemble du territoire. Voici plusieurs exigences. Si ces conditions sont réunies, vous verrez nos troupes sur le terrain pour faire campagne. Nous sommes pour un combat d’idées et de projets. Jamais, vous ne nous verrez dans autre chose que cela », a-t-il dit.