L’ancienne Présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, qui a démissionné suite à des soupçons de corruption, a été arrêtée et présentée au tribunal. Elle a été écoutée et provisoirement libérée sous caution.
Afrique du Sud : Nosiviwe Mapisa-Nqakula poursuivie dans une affaire de corruption
Mapisa-Nqakula a démissionné de son poste de présidente de l’Assemblée nationale en raison d’allégations de corruption. Les accusations portent sur des pots-de-vin qu’elle aurait acceptés entre 2016 et 2019 alors qu’elle était ministre de la Défense. Le scandale porte sur un montant estimé à 135 000 dollars ; des paiements qu’elle aurait touchés à plusieurs reprises.
Interpellée ce jeudi et présentée au tribunal, ancienne patronne du parlement a clamé son innocence. Le tribunal a accepté la demande de remise en liberté provisoire formulée par ses avocats. Mais elle a versé une caution de 50 000 rands, soit 2670 dollars. Le tribunal a également ordonné la saisie de son passeport et renvoyé au dossier au 4 juin 2024.
Membre du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, la mise en cause a déclaré qu’elle est victime de manœuvres politiques et qu’elle ne reconnaît pas dans les faits portés contre sa personne.