Le Premier ministre Burkinabé Kyelem de Tambèla a rencontré le secteur privé pour apaiser les inquiétudes et clarifier les objectifs économiques post-CEDEAO.
Burkina Faso, le Premier ministre rassure le secteur privé
À la suite du retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Premier ministre, Me Appolinaire Kyelem de Tambèla, a tenu une réunion avec les représentants du secteur privé ce lundi. L’objectif était double : rassurer les acteurs économiques nationaux et réaffirmer l’engagement du gouvernement envers le développement économique du pays.
Dans un discours adressé au secteur privé, le Premier ministre a souligné les avantages stratégiques que présente le retrait de la CEDEAO pour le Burkina Faso. « Le retrait de la CEDEAO va nous permettre de nous réorganiser en fonction de nos intérêts et de signer des accords bilatéraux avec ceux qui le voudront, dans divers domaines en fonction des intérêts réciproques », a déclaré Me Kyelem de Tambèla. Il a également insisté sur le fait que cette décision n’était dirigée contre personne, mais visait plutôt à renforcer la souveraineté du pays et à garantir la sécurité et la prospérité de ses citoyens.
Le Premier ministre a également mis en avant la volonté du gouvernement de maintenir des relations ouvertes et flexibles avec les autres États membres de la CEDEAO. « Rien n’empêche donc, de renouveler ou d’adapter en cas de besoin nos relations avec chaque Etat membre de la CEDEAO. Mais plus jamais, personne ne pourra encore (…) nous imposer ou nous faire subir quoi que ce soit », a-t-il affirmé avec fermeté.
Me Kyelem de Tambèla a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement du gouvernement à créer un environnement propice aux affaires et à stimuler la croissance économique. « Notre retrait de la CEDEAO n’est pas une fin en soi, mais plutôt un nouveau départ pour le Burkina Faso », a-t-il conclu, laissant entrevoir une vision optimiste pour l’avenir économique du pays.