SEM Issiaka KONATÉ est nommé Consul général de Côte d’Ivoire à Paris le 3 novembre 2021 en conseil des ministres. Il prit ses fonctions le 4 février 2022. 1 an après sa prise de fonction, il fait le bilan de son action au titre de la mission consulaire à lui confiée par le Chef de l’Etat en faveur de la diaspora ivoirienne en général et particulièrement de France. Ce haut fonctionnaire diplômé de Science Po Paris a résidé pendant une vingtaine d’années à Londres. Il est un pur produit de la Diaspora. Au regard de ses connaissances du monde extérieur il prit la tête de la direction des ivoiriens de l’extérieur au ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur sous le Ministre Ally Coulibaly. Aujourd’hui Consul Général accrédité près de Paris, il continue de servir ses compatriotes selon la vision du Chef de l’Etat Alassane OUATTARA.
La diaspora ivoirienne au cœur des préoccupations du consul général Issiaka Konaté
En effet, au cours d’une interview télévisée dénommée « Droit dans les yeux » réalisée par le journaliste Philippe DI NACERA, SEM Issiaka KONATÉ a présenté la mission du consulat selon la convention de Vienne d’une part et d’autre part son engagement républicain à l’essor des activités socio-économiques, culturelles des ivoiriens de l’extérieur, et l’impact bénéfique que cela susciterait pour la diaspora elle-même et le développement du pays.
C’est un pari gagnant-gagnant. Il a indiqué qu’il est au service de ses concitoyens. Et à ce titre il sert de commission rogatoire de défense de la diaspora, de leurs intérêts et surtout traiter les questions relatives à son insertion socio-professionnelle, économique partout où elle se trouve.
En outre, il informe que le consul est un officier d’état civil qui fait la transcription de l’état civil notamment pour les enfants ivoiriens nés à l’extérieur. Il peut aussi célébrer des mariages.
Par ailleurs, dans l’optique de mieux servir ses compatriotes dont la présence s’est nettement accrue en terre française depuis une vingtaine d’année, et dont la communauté est l’une des plus importantes au sein des pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), le gouvernement a décidé de mettre à la disposition de ses concitoyens un nouveau consulat.
Cette nouvelle bâtisse serait un cadre enchanteur qui favoriserait une qualité de service irréprochable en temps et en heure à l’effet de réduire considérablement les longues attentes administratives. Le Consul affirme que ses services délivrent 25 mille visas/an, 2,1 mille passeports /an, +12 mille actes consulaires/an.
Le nouveau consulat est donc situé dans le 7ème Arrondissement de Paris près de la gare Saint Lazare. Son ouverture sera placée sous le haut parrainage du Président de la République ; du Ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur.
Dans cette interview vérité, il lance un appel solennel aux pouvoirs publics de porter plus d’attention aux actions matérielles et immatérielles de sa diaspora qui est porteuse d’énormes potentialités.
En son sein, d’énormes intellectuels servent dans les universités et divers structures économiques, financières, culturelles et académiques. À cet égard les espaces dédiés à la promotion de la Diaspora doivent être privilégiés.
Quant aux ivoiriens de l’extérieur qui désirent investir au pays, il les encourage à diversifier leurs investissements et de se doter du triptyque essence de la réussite notamment : Humilité, Patience, Persévérance.
Au-delà des aspects socio-économiques et académiques, il s’est prononcé sur l’aspect politique en sollicitant, nonobstant l’entrée de certains ivoiriens de l’extérieur au sein du Conseil, Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) et du Senat, l’entrée d’au moins 5 députés au sein de l’hémicycle à l’instar de beaucoup d’autres nations sous régionales notamment le Sénégal, le Nigeria et bien d’autres.
Le Sénégal a 15 députés de la Diaspora. Ces députés à l’assemblée s’engageront à défendre exclusivement les intérêts des ivoiriens de l’extérieur. « Personne autre que la Diaspora devra porter la responsabilité de la défense continue de ses propres intérêts», conclut-il.
Par Idriss DAGNOGO
Cadre RHDP Diaspora