Le FPI (Front populaire ivoirien) de Pascal Affi N’guessan a réagi à la hausse du coût de l’électricité. Le parti a dit ses vérités à Alassane Ouattara.
Hausse du coût de l’électricité : Le FPI tacle le gouvernement ivoirien
Pour le Front populaire ivoirien, il est clair que « le gouvernement ivoirien a fait manque d’anticipation, car il aurait pu prévoir une telle situation conduisant à la hausse du prix se l’électricité. En effet, indique le FPI dans un communiqué, « la part belle faite à la production thermique de l’électricité depuis plus de vingt (20) ans n’a fait que renchérir le coût de l’énergie ».
En outre, le parti de Pascal Affi N’guessan soutient que le développement industriel spectaculaire que connaît la Côte d’Ivoire avec l’installation d’unités lourdes et grandes consommatrices d’énergie ne pouvait qu’augmenter les besoins énergétiques du pays. Ce qui allait donc nécessiter une meilleure planification des investissements de productions, de transport et de distribution de l’énergie.
De plus, l’accroissement de l’accès à l’électricité de toutes les agglomérations de plus de 500 habitants est certes une option louable, mais onéreuse en termes d’investissement et de consommations d’énergie.
Le parti à la rose estime que « dans l’urgence, au regard de la cherté de la vie entretenue courant année 2023, du fait des augmentations du carburant et de l’électricité », le gouvernement devrait « rechercher des sources de financements, notamment, en réduisant les charges de l’Etat par la réduction du nombre d’institutions ».
Dans sa note, le FPI propose un fléchissement de l’option de production électrique national avec une forte migration vers les énergies vertes et renouvelables, notamment énergie solaire ; une meilleure planification des besoins de la production électrique au regard des potentialités endogènes du pays (disponibilité et coût projetés du gaz naturel, importantes découvertes de gisement de pétrole ; une vraie libéralisation du secteur avec une prise en compte effective de la petite production et une renégociation des contrats avec une ré visitation des politiques « Take or Pay » imposées par les grands producteurs.