Le mardi 27 juin au Silver Moon hôtel de Cocody Angré, s’est tenue la commémoration de la célébration de la Journée de l’ Enfant Africain ( JEA) en présence de Madame YAPO Akora Arahmata, représentante de la Ministre de la femme, famille et de l’entafnt.
Protection de l’ Enfant: Appel à une réglementation plus strict du secteur numérique et technologique
« Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique » tel est le thème retenu pour cette 33ème édition de la Journée de l’enfant africain (JEA). Les associations regroupant le Parlement des enfants et la Plateforme nationale des organisations des enfants de Côte d’Ivoire ont fait un plaidoyer pour faciliter l’accès des enfants au numérique dans un environnement sécurisé.
La conseillère technique, Aramata Yapo-Akora, représentant la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a reconnu le volet incontournable du numérique qui offre des opportunités pour la réalisation des droits fondamentaux des enfants tels que la liberté d’expression, la liberté d’association, d’éducation….
« L’accès à internet a permis à certains enfants de continuer à bénéficier de l’éducation au cours de la pandémie de la COVID-19 en Côte d’Ivoire avec le Programme télé enseignement Mon école à la maison. Cependant, reconnaissons que des efforts doivent encore être faits pour que toutes les couches de la société puissent aussi en bénéficier. Mais tout cela doit se faire sous contrôle, car il y a des pratiques néfastes telles que les abus sexuels des enfants en ligne, la cyber intimidation, le vol d’identité, etc. ». a-t-elle déclaré.
Selon le président du Parlement des enfants, Evane Yedé N’Guessan, cette année est toute particulière car elle représente un nouveau départ pour les enfants à travers des différentes associations réunies au sein d’une plateforme depuis avril 2023 .
« l’Etat doit prendre des mesures pour renforcer la règlementation du secteur numérique et technologique afin de s’assurer qu’ils protègent les enfants, en prévenant la violence fondée sur le sexe. Il doit aussi donner la priorité à la protection de la santé mentale de l’enfant en particulier des filles, interdire l’accès aux sites dangereux pour les enfants, réguler les réseaux sociaux en prenant en compte la question des droits de l’enfant, accentuer la sensibilisation des parents et des enfants, etc.», a-t-il poursuivi.
Cette célébration marquant la commémoration de la JEA, placée sous l’égide du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant à travers la direction de la protection de l’enfant a bénéficié de l’appui technique et financier de l’ONG Save the children. Panels? prestations artistiques des enfants, informations et sensibilisations ont enrichi cette énième célébration des droits de l’enfant.
Au nombre des participants il faut noter la présence de l’honorable Célestine Olibé Trazéré député d’Issia, représentant l’Assemblée nationale.
La JEA a été instituée le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA). Ce, en souvenir du massacre de centaines d’enfants à Soweto (Afrique du Sud) lors d’une marche pour revendiquer leurs droits par le régime de l’apartheid le 16 juin 1976. La commémoration de cette Journée consiste donc pour les Etats de marquer un temps d’arrêt pour faire le point sur les progrès accomplis et de prendre les mesures appropriées afin d’assurer le plein épanouissement de l’ enfant africain.