L’influenceuse camerounaise, Coco Emilia s’est érigée à l’Avocate des femmes battues. En incarnant le rôle principal dans le clip ‘’Mon mari’’, de l’artiste Ulanda, la femme d’affaires dit non aux violences conjugales.
Coco Emilia combat les violences conjugales
Les femmes sont nombreuses à vivre en silence les violences conjugales dans leur foyer. Elles n’osent pas en parler pour attirer sur elles la raillerie des autres femmes. Par amour, certaines préfèrent ne pas divorcer de leur homme. D’autres, qui ont plus d’audace, décident de partir. Mais, bien souvent, des femmes se font justice elles-mêmes.
Cette situation tragique a poussé l’influenceuse camerounaise, Coco Emilia à être le porte-voix des femmes battues dans leur couple. Elle a prêté son image dans le nouveau clip de la chanteuse camerounaise, Ulanda intitulé ‘’Mon mari’’. Dans la vidéo disponible sur YouTube, on voit une Coco Emilia dans le rôle principal, battue régulièrement par son mari et le visage couvert de bleu. Ne pouvant plus supporter les brimades, elle porte un coup fatal à son époux.
Dans un même temps, elle écoute le témoignages de ces femmes victimes de violences conjugales tout en leur donnant des conseils. Dans un post sur sa page Facebook, l’ex-femme de Francis Mvemba éclaire la lanterne des uns et des autres. ‘’Il est si facile de rester à l’écart et de juger… en jurant que ce ne sera jamais vous, en vous moquant de la douleur de quelqu’un d’autre. Ne sachant pas exactement ce qui s’est passé, ne se souciant pas de ce qui les pousse à rester ou à partir. Cependant, malgré que nous soyons à la merci du destin, nos décisions comptent. Même la femme la plus belle et la plus parfaite ne peut offrir que ce qu’elle possède Nous sommes humain et tous avons un point de rupture. Je m’appelle Coco Emilia et voici mon mari’’, écrit-elle.
Cependant, le jeu de scène joué à la perfection dans le clip par Biscuit de Mer a immédiatement fait penser à de nombreuses personnes que le divorce de l’influenceuse avec l’homme d’affaires congolais était lié à des violences conjugales. Alors qu’en interprétant le rôle, c’est une manière pour elle d’attirer l’attention des autorités sur ce fléau qui est légion dans de nombreux foyers en Afrique.