L’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, a clairement pris position contre l’homosexualité. Dans un message diffusé sur sa page Facebook jeudi, l’homme de Dieu s’est indigné face à ce phénomène qui gagne du terrain en Afrique.
Bénin : l’ancien président Boni Yayi est contre l’homosexualité
Pour Boni Yayi, l’homosexualité est un acte contre-nature sévèrement puni par Dieu. Il a rappelé ce qui est dit dans Lévitique 20 : 13 LSG. « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux ».
Pour décourager les personnes qui se réclament de la communauté des homosexuels (LGBT), Boni Yayi rappelle le malheur qui s’est abattu sur les villes de Sodome et de Gomorrhe. « (…), la condamnation de notre créateur de ces actes contre-nature est sans appel ». Du reste, nos traditions n’ont jamais accepté que l’homme aille avec l’homme ou la femme avec la femme », précise-t-il.
Pour mettre fin à l’ampleur du phénomène, Boni Yayi lance un appel pressant à la sensibilisation. Ces séances doivent se dérouler partout pour convaincre les populations des conséquences désastreuses de l’homosexualité.
La réplique de la communauté LGBT
Après les propos de l’ancien président, la communauté LGBT n’a pas tardé à répliquer. Dans une interview accordée à une web radio, le président de l’association Hirondelle Club International s’est indigné.
Pour lui, Boni Yayi, en sa qualité d’ancien président de la République, devrait faire preuve de sagesse et se garder de tenir certains propos.
Un vide juridique au Bénin
Au Bénin, l’homosexualité n’est ni interdite, ni autorisée. Les membres de la communauté LGBT profitent de ce vide juridique pour s’affirmer. Mais ils sont quand même contraints à le faire timidement. La société béninoise rejette la pratique et reste intransigeante.
Dans d’autres pays africains, comme le Cameroun et l’Ouganda. Dans ces pays, l’homosexualité est formellement interdite.