Un échange littéraire a réuni les écrivaines Sylvie Aya Attia et Amenan Kouakou Yougoubaré, respectivement auteures de Ba-Tingé et Les contes de mon enfance, le vendredi 25 août 2023. L’événement dénommé Seen Read a été organisé par GAD Éditions.
Échange littéraire : Des enfants découvrent des oeuvres de Sylvie Aya et Amenan Kouakou
À l’initiative de GAD Éditions, dirigée par Ange Félix N’dapkri, Sylvie Aya Attia et Amenan Kouakou ont pris part à l’événement Seen Read, qui a réuni un public composé essentiellement d’enfants, qui d’ailleurs sont la cible principale des oeuvres à l’honneur, notamment Ba-Tingé et Les contes de mon enfance.
Le livre Ba-Tingé (les enfants se réveillent, en langue Baoulé), a expliqué Sylvie Aya Attia, renferme des activités que les parents devront faire avec leurs enfants. « C’est un livre qui parle beaucoup de communication avec l’enfant. C’est aussi un livre qui conduit à l’échange avec les enfants », a dit l’auteure, spécialisée dans l’écriture de livres de développement personnel pour enfants, adolescents et adultes.
L’oeuvre est destinée aux enfants de 5 à 7 ans et 8 à 12 ans. Pour elle, il est très important de donner les bases nécessaires du développement personnel aux enfants. « Souvent, on pense que l’on connait l’enfant, mais on ne le connait pas parce qu’il y a des questions qui sont très pertinentes », a-t-elle ajouté avant d’encourager les parents à se procurer son livre. Ba-Tingué qui comporte environ 20 pages est un manuel de questions-réponses, d’activités et de dessins pour développer la créativité et la concentration.
Pour sa part, Amenan Kouakou Yougoubaré note que son objectif en écrivant Les contes de mon enfance est de « partager un aspect de son souvenir d’enfance ». « C’est une partie des histoires que notre mère nous racontait le soir avant d’aller au lit », mentionne-t-elle dès l’entame de son oeuvre.
Selon Dr Sibiri Félix, secrétaire diocésaire de l’Éducation catholique de Daloa, qui a réalisé la préface de l’oeuvre, Les contes de mon enfance est « un plaidoyer pour un refus de laisser s’évanouir et se terrer cette richesse des fins fonds culturels de l’Afrique traditionnelle ».
Notons que ces deux oeuvres sont parues chez GAD Éditions.