Camara Nangala n’écrira plus jamais. L’auteur ivoirien s’est définitivement couché après avoir soigneusement rangé la plume. Comme Régina Yaou, comme Isaïe Biton Koulibaly…
Côte d’Ivoire-Deuil : Camara Nangala rejoint Biton Koulibaly et Regina Yaou
« Le bureau exécutif de la Mutuelle pour le développement de la sous-préfecture de Fronan (MUDEF) a le regret d’annoncer à l’ensemble des mutualistes le décès de l’éminent écrivain Camara Nangala, Président d’honneur de l’académie de la langue et la culture Tagbanan, décès survenu ce dimanche 12 novembre 2023 ». Ces lignes venaient ainsi d’annoncer la disparition d’un digne fils de la littérature africaine.
Camara Nangala forçait le respect. Ce professeur de mathématiques et sciences physiques, s’est brillamment illustré dans la poésie, la nouvelle, les romans et la littérature jeunesse. Né le 10 novembre 1955 à Katiola, dans le nord de la Côte d’Ivoire, il est l’auteur de plusieurs oeuvres : Le Cahier noir, Centre d’édition et de diffusion africaines (CEDA), La Poupée, Edicef, Le Printemps de la liberté, La ronde des hyènes, Un papy sympa…
Lors de la 13e édition du SILA (Salon international du livre d’Abidjan), le commissaire Ange Félix N’dakpri et son équipe avaient choisi d’honorer Camara Nangala en qualité d’écrivain à l’honneur. Le SILA 2023 était placée sous le thème « Le livre dans tous ses états » s’était déroulé du 9 au 13 mai 2023 au Palais de la culture Bernard Dadié.
Camara Nangala s’endort auprès d’autres grands noms de la littérature ivoirienne, dont Jean-Marie Adiaffi, Bernard Zadi Zaourou, Régina Yaou, Isaïe Biton Koulibaly.