Nommé le 4 octobre 2023, en remplacement de N’golo Coulibaly, Zoro Bi Ballo Épiphane a officiellement pris les rênes de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG). Il a prêté serment devant la Cour des comptes le jeudi 8 novembre au cours d’une cérémonie.
Côte d’Ivoire : Zoro Bi Ballo prend officiellement la tête de la HABG
La cérémonie de prestation de serment du tout nouveau patron de la Haute autorité pour la bonne gouvernance a eu lieu en présence de plusieurs présidents d’institutions, dont SE Mme Kandia Camara Kamissoko, la présidente du Sénat.
Épiphane Zoro Bi Ballo a « juré de remplir cette fonction avec honnêteté, impartialité, intégrité et objectivité dans le respect de la Constitution, les lois et les règlements de la République ». Tout en remerciant le président Alassane Ouattara pour le choix porté sur sa personne pour diriger la HABG, le magistrat ivoirien a souligné que « la question de la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption est une action collective ».
« C’est ensemble que nous pouvons éradiquer ce fléau. Nous sommes heureux de la présence de l’ensemble des chefs d’institutions de la République à nos côtés et des organes en charge de la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, l’Inspection générale d’État, le Pôle pénal économique et financier, le Conseil supérieur de la magistrature. C’est ensemble, main dans la main, que nous pouvons parvenir à la moralisation de la vie publique et à lutter contre la corruption qui est impératif essentiel à la cohésion sociale, à la stabilité politique de la Côte d’Ivoire et au développement économique et social de notre Nation », a ajouté l’ancien ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption.
Kancaly Diomandé, le président de la Cour des comptes a recommandé à Épiphane Zoro Bi Ballo de « garder en tête l’équité, la justice et la transparence ». Il a aussi fait comprendre « la création d’une haute autorité en charge de la lutte contre la corruption consacre un renforcement institutionnel ».
Ahmed Souleymane Coulibaly, procureur général près la Cour des comptes, a laissé entendre que « tout État qui se veut moderne et démocratique, a un intérêt certain à se doter d’un organe, à l’image de la Haute autorité pour la bonne gouvernance afin d’encrer à tous les niveaux du tissu social des valeurs d’éthique, un sens élevé du civisme et une utilisation optimale de la chose publique ».