Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a prolongé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d’une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre 2024. Cette décision fait suite à une résolution adoptée par 13 membres du Conseil, marquant un soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc.
Sahara occidental: le Conseil de Sécurité de l’ONU proroge le mandat de la MINURSO
Le Sahara occidental est depuis longtemps le centre d’un conflit complexe, avec des revendications concurrentes entre le Maroc et le mouvement séparatiste du « polisario ». La MINURSO a été établie en 1991 pour superviser un référendum d’autodétermination qui n’a jamais eu lieu, en raison de désaccords persistants sur les modalités de ce scrutin.
Dans une nouvelle résolution adoptée par 13 voix en faveur et deux abstentions, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a prolongé le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire. Cette extension vise à maintenir la mission de paix et à encourager le processus politique visant à résoudre le différend territorial au Sahara occidental.
Le Conseil de sécurité a également réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, en tant que base sérieuse et crédible pour résoudre le conflit. Cette position est conforme à la politique adoptée par plusieurs pays, dont les États-Unis, en reconnaissant l’initiative d’autonomie marocaine comme une proposition constructive.
La résolution a également identifié clairement les parties impliquées dans le processus politique, mentionnant l’Algérie à six reprises, tout comme le Maroc. Cela reflète la reconnaissance du rôle de l’Algérie en tant que partie principale dans ce différend, bien que le gouvernement algérien ait toujours nié son implication directe.
Enfin, le Conseil de sécurité a souligné que la solution politique finale au conflit ne peut être que « réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis ». Cette résolution a également adressé des préoccupations quant aux violations et aux restrictions de mouvement imposées par le « polisario » et a appelé l’Algérie à permettre l’enregistrement des populations des camps de Tindouf.