L’état de santé d’ Ousmane Sonko est préoccupant. Selon une note officielle de l’administration pénitentiaire du Sénégal, l’opposant de Macky Sall est frappé par une fièvre et une perte de connaissance. Devant une telle s8tuation, Nathalie Yamb n’a pu s’empêcher de pousser un cri de cœur.
Ousmane Sonko malade, Nathalie Yamb affiche son inquiétude
La note transmise au directeur général de l’administration pénitentiaire du Sénégal présentant le compte-rendu du médecin commandant, médecin chef de l’administration pénitentiaire révèle que depuis quarante-huit heures, Ousmane Sonko « présente une fièvre à 40 degrés avec frissons et vomissements ». Le leader de Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) présente également une perte de connaissance ayant nécessité une réanimation.
Ousmane Sonko tient également des propos délirants et incohérents, précise la note du médecin. Dans une tribune publiée sur son site officiel, Nathalie Yamb déplore la situation que vit l’opposant sénégalais. « Quand je vois ce qui arrive à Ousmane, deux vérités indiscutables s’imposent à moi: d’abord, que le premier devoir d’un révolutionnaire, c’est de rester en vie. Et puis, et c’est celle-là qui me blesse le plus, c’est que nous ne savons pas protéger nos leaders et nos héros », a écrit la militante camerounaise.
« On arrête Kemi Seba, on l’empêche de voyager et on le dénigre à longueur de journée. Yako ! On coupe le salaire de Franklin Nyamsi, on le chicane à l’aéroport et on lui refuse son passeport. Yako ! On expulse Nathalie Yamb, on ferme ses comptes bancaires et on charge l’armée française de la faire taire. Yako ! On colle des procédures judiciaires farfelues dans les dents de Ousmane Sonko, on le retient en otage avec toute sa famille et on le pousse à une grève de la faim? Yako ! », s’est plaint la « dame de Sochi ».
Nathalie Yamb craint le pire. D’ailleurs pour elle, si Macky Sall, Amadou Ba, Aïssata Tall Sall, Antoine Diome et leur administration tuent Ousmane Sonko, alors « tous ceux et toutes celles qui se seront tus, qui seront restés chez eux, qui auront continué à vaquer tranquillement à leurs occupations et qui les auront regardé ôter la vie d’un homme qui a eu la faiblesse de vouloir un Sénégal émancipé sont leurs complices ».