Les militaires au pouvoir au Niger sont dans le collimateur de l’Union européenne. Le Conseil de l’UE a adopté un cadre visant à imposer des sanctions ciblées aux putschistes.
Niger: L’Union européenne brandit des sanctions ciblées contre les putschistes
Près de trois mois après le coup d’Etat au Niger, l’Union européenne continue d’exiger la libération de Mohamed Bazoum et de sa famille. Lundi le conseil de l’UE a adopté un cadre de sanctions contre les auteurs du putsch du 26 juillet.
Selon le Haut-représentant de l’UE, ces sanctions ciblées iront du gel des avoirs des personnes indexées à l’interdiction de voyager en Europe ou de bénéficier de l’envoi d’argent venu de l’Union européenne. On apprend que ces sanctions seront finalisées en concertation avec la CEDEAO, organisation sous-régionale qui menace d’intervenir militaire au Niger pour libérer Mohamed Bazoum.
« Les coups d’État militaires ont un coût [financier] », a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Joseph Borrel. Pour lui le diplomate espagnol, l’UE s’aligne sur les efforts de la CEDEAO pour exiger la libération de Bazoum et de sa famille ainsi que le retour à l’ordre constitutionnel au Niger.