Mécontent suite à une publication du magazine Jeune Afrique (JA), dans laquelle il se sent « mis en cause », l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, a fait une mise au point.
Niger : Mahamadou Issoufou fait une mise au point à Jeune Afrique
L’ancien président nigérien dénonce des « mensonges » et des « contrevérités » contenus dans une publication de Jeune Afrique, intitulée : « Pourquoi l’opération française “il faut sauver le soldat Bazoum” a été abandonnée ».
Dans sa réponse adressée au média par le biais du secrétaire général de sa Fondation, Mahamadou Issoufou a donné sa version sur quatres informations contenues dans la publication de Jeune Afrique. Premièrement, l’ancien président a indiqué qu’il « n’a jamais demandé à Mohamed Bazoum de refuser une intervention militaire ».
Deuxièmement, Mahamadou Issoufou a affirmé qu’il n’a « eu aucun contact avec les numéros 2 de la Garde nationale et de la Gendarmerie nationale relativement aux évènements du 26 juillet 2023 ».
Troisièmement, l’ancien président nigérien a démenti l’information selon laquelle l’ex-ministre du Pétrole Mahamane Sani Mahamadou aurait eu des contacts avec le Haut commandant de la Garde nationale et qu’il aurait tenté de « convaincre les officiers loyalistes de tout faire pour éviter le massacre du président, de sa femme et de son fils ».
« Il n’y a pas eu de contentieux avec Mohamed Bazoum »
Et pour finir, contrairement à ce que laisse croire l’article de JA, Mahamadou Issoufou affirme qu’il n’y a « jamais eu de contentieux de quel genre que ce soit entre lui et Mohamed Bazoum ».
Pour l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, des sources, pour des raisons inavouées, auraient confié à dessein des contre-vérités à l’équipe de Jeune Afrique. L’objectif des détracteurs serait de détruire la grande réputation dont il jouit.
Il faut souligner que Mahamadou Issoufou est fortement soupçonné d’être l’instigateur du coup d’État qui a renversé le pouvoir de Mohamed Bazoum. Il avait été abondamment cité comme principal soutien des putschistes. Mais très vite, il était monté au créneau pour crier son innocence.