Assalé Tiémoko ne décolère pas contre les fondateurs d’écoles privées secondaires. Le député-maire de la localité de Tiassalé s’insurge contre les frais d’inscription payés par les élèves affectés par l’État dans ces établissements scolaires.
Assalé Tiémoko : « Tôt ou tard , il nous faudra régler ce problème »
Dans une publication sur sa page Facebook, Assalé Tiémoko, le député-maire de Tiassalé, a porté un regard sur les frais d’inscription appliqués dans les établissements privés à l’égard des élèves affectés par l’État. Ci-dessous la déclaration du député ivoirien :
Éducation nationale : deux élèves affectés
Tôt ou tard, il nous faudra régler ce problème.
Les parents des enfants affectés par l’Etat dans les écoles secondaires publiques payent des frais d’inscription de 6000 Francs.
Les parents des enfants affectés par l’Etat dans les écoles secondaires privées payent des frais d’inscription allant de 40 mille à 150 mille voire plus.
Pourtant la scolarité de ces enfants est subventionnée par l’Etat et même si l’Etat accuse des retards dans le reversement de ces subventions aux fondateurs d’écoles, cet argent finit quand même par arriver.
Entre temps, les parents d’élève ont quasiment fini de payer la scolarité subventionnée à travers les nombreux frais imposés.
Les campements et villages du pays sont remplis d’enfants affectés au privé et qui ne vont pas à l’école parce que les parents ne peuvent pas supporter les frais d’inscription.
Tout le monde sait que le problème existe, mais personne chaque année, n’en cherche la solution la plus crédible.
Les collèges de proximité semblent être une solution mais il faudra pour cela que les moyens soient mis à la disposition des conseils régionaux qui ont la charge de construire les établissements secondaires.
Avant cela, il faudra bien que l’Etat et les fondateurs d’écoles trouvent une solution à un problème qui n’a que trop duré et qui ne pénalise pas les enfants affectés dans les écoles privées ou alors il faudra que l’Etat trouve la solution à court terme pour ne plus envoyer les enfants dans les établissements privés.
Il faut laisser les fondateurs d’école faire leur business avec les parents qui ont les moyens de payer.
Allons à la décentralisation vraie pour ne laisser aucun enfant de la République au bord de la route en matière d’éducation et de formation.