La France a interdit la délivrance de visas aux pays africains du Mali, Niger et Burkina Faso. A’Salfo, dans une sortie médiatique, s’est dit choqué par cette décision et appel à la bonne compréhension des autorités françaises pour revoir leur décision.
A’Salfo s’est exprimé sur le refus de visas de la France au Mali, Niger et Burkina Faso
Une information circule depuis la semaine sur certains sites concernant la non délivrance de visas aux artistes ressortissants du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Dans le courrier envoyé par le Ministère des Affaires étrangères française aux Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC) aux centres dramatiques et chorégraphiques et aux scènes nationales, il disait interdire aux scènes subventionnées de collaborer avec les artistes de ces trois pays, gouvernés par des régimes militaires en crise avec la France.
Toute coopération était d’or et déjà suspendue jusqu’à nouvel ordre avec les trois pays cités plus haut. ‘’Sur instruction du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, il a été décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso. Par conséquent, tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception […]. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée. À compter de ce jour, la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce jusqu’à nouvel ordre’’, disait le courrier.
Cependant, le lead-vocal du groupe Zouglou ivoirien, Magic System, A’Salfo a exprimé son mécontentement face à cette situation dommageable pour les artistes du Mali, Niger et Burkina Faso. ‘’Parce que la Culture est un facteur de rapprochement et un trait d’union entre les peuples, j’ai du mal à comprendre cette décision des autorités françaises visant à refuser le visa aux acteurs culturels maliens, Burkinabés et Nigériens. Cette décision inopportune mettra sans aucun doute à mal cette coopération culturelle qui reste encore un socle pour les peuples africains francophones. Je pense humblement qu’il est impératif de dissocier la culture de la politique. J’espère que les autorités françaises entendront raison’’, déclare-t-il.
Toutefois, contrairement à cette information émanant des DRAC qui a choqué plus d’un, le Ministère de la Culture affirme ne pas suspendre la collaboration avec les artistes nigériens, burkinabés et maliens.