Les élections locales 2023 ont livré leur épilogue. Nombreux sont nos compatriotes qui ont suivi de bout en bout la campagne victorieuse de l’équipe portée par Mamadou Touré dans le Haut-Sassandra. Les analystes les plus attentifs, en sont arrivés à la conclusion que cette victoire, aux régionales et aux municipales, n’en est pas l’enseignement principal, mais c’est plutôt la levée d’une lame de fond d’espérance chez nos concitoyens du Haut-Sassandra qui en fait un moment historique.
Région du Haut-Sassandra : Mamadou Touré et la « politique autrement »
Oui aujourd’hui, grâce à l’approche de Mamadou Touré, une stratégie coordonnée, le peuple cosmopolite de cette région aux multiples potentialités est plus que jamais inconditionnel de la force transformatrice de l’action publique. Lui, l’un des diplômés les plus assidus de l’école d’Alassane Ouattara ne réhabilite pas seulement une certaine idée noble de la politique, il perpétue surtout le sens profond de l’engagement politique : le changement positif de la vie des populations. Si la valeur cardinale d’un homme politique attaché à son sacerdoce, c’est sa foi en son engagement, il apparait que Mamadou Touré est de cette race-là.
Pourtant reconnu comme l’un des promoteurs de la « politique autrement », le ministre Touré n’en demeure pas moins engagé dans une quête inlassable, celle de convaincre ces concitoyens que l’homme politique est porteur d’évolutions et a l’obligation de s’y engager. Le jeune ministre d’Alassane Ouattara possède un esprit analytique, une faculté de concentration hors du commun et une assurance intellectuelle que des raccourcis ont vite pris pour de l’arrogance.
À vrai dire, il ne tolère pas les excuses faciles servis par les hommes politiques. Les événements récents en ont donné encore la démonstration. Revenons-en aux conditions, à l’atmosphère que Djédjé Mady et Stéphane Kipré ont voulu imprimer à la campagne électorale dans cette région du pays.
En effet, c’est dans le Haut-Sassandra que ces deux opposants en perte totale de légitimité ont cru bon faire appel à tout ce que le peuple ivoirien, bien ancré dans son histoire, abhorre. Une tentative de sape du contrat centenaire qui lie les composantes de notre peuple. Le recours à l’ethnocentrisme, comme échappatoire pour l’un, apprenti sorcier agitateur des peurs, et comme épouvantail pour l’autre, prince déchu de l’houphouetisme, désormais adepte de la politique de la terre brûlée la plus violente, a fait de ce scrutin un symbole.
Face à cette adversité, la plus farouche, surtout la plus abjecte, Mamadou Touré s’est paré de nobles argumentations républicaines : tous les Ivoiriens sont égaux et ce n’est pas le jeu des élections qui va remettre en cause cette banale réalité. En creux, il a fait triompher une vision, son idéal de la société ivoirienne. Là où ses adversaires s’échinaient à lever des bourrasques de puanteurs, lui a maintenu le cap de son navire dans lequel il a embarqué, et le personnel politique, et les acteurs du développement local. Quand beaucoup voit le bateau tanguer, Mamadou Touré tient ferme le gouvernail. Il fixe tout le monde, y compris ses adversaires, vers un unique horizon : la cohésion sociale et le bien-être matériel pour tous.
Profondément convaincu que cette option transcende toute forme de stratégie politicienne et travailleur acharné comme il est, Mamadou Touré a mis toute son énergie à fédérer et à créer l’alchimie pour faire de cette élection le champ d’expression de deux visions du Haut-Sassandra diamétralement opposées. La douce étreinte, avec le peuple, a permis de déconstruire le cliché suranné selon lequel Il ferait souvent preuve de trop de froideur, loin des codes relationnels. À la vérité, n’étant pas d’un naturel perfide, il n’a ni le désir ni le réflexe de se faire béatement apprécier.
Partout, c’est avec gravité et profondeur qu’il a présenté le projet de renouveau du Haut-Sassandra. Au sortir de l’expérience unique qu’offre une campagne électorale, Mamadou Touré s’est forgé une aura qui lui confère son statut de leader hors du commun.
En fait, sa mission politique a été bien perçue comme une aspiration à renforcer le cours de l’histoire, comme un désir d’édifier un champ nouveau, comme la quête d’une lignée d’acteurs politiques résolument dans l’action. En filigrane, la campagne électorale dans le Haut-Sassandra a mis en lumière la promesse qui souligne encore plus ce qu’est Mamadou Touré, un homme de mission, sérieux, au service de la collectivité et profondément attaché aux effets transformateurs de l’action politique.
Andros Vacuna