La France discute avec les nouvelles autorités nigériennes du retrait partiel de son personnel militaire stationné à Niamey.
Niger : La France négocie le retrait partiel de ses soldats
La France a entamé des discussions avec les nouvelles autorités issues du coup d’Etat 26 juillet au Niger. Après avoir longtemps refusé de reconnaître la légitimité du Général Tchiani et ses éléments, Paris semble réviser légèrement sa position. Aux dernières nouvelles, la France a ouvert des discussions avec le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Selon le ministère français des armées, la question du maintien de certaines des forces françaises en particulier les unités chargées de l’entretien du matériel inutilisé sur place depuis plus d’un mois, comme les drones, les hélicoptères ou les avions de chasse. « Des échanges de coordination fonctionnelle existent localement entre militaires pour faciliter les mouvements de moyens militaires français immobilisés depuis la suspension de la coopération antiterroriste », a rapporté Le Figaro.
Une annonce qui intervient après l’annonce du Premier ministre nigérien. En conférence de presse lundi à Niamey, Ali Mahaman Lamine Zeine a déclaré que « des échanges » étaient « en cours » pour que les forces françaises basées au Niger, qui « sont dans une position d’illégalité » se retirent « rapidement » du pays.
Plus d’un mois après le coup d’Etat, Paris et Niamey sont loin de parler la même voix. La France dispose des bases militaires au Niger avec un effectif évalué à plus de 1500 soldats dont des forces spéciales.