Réduire le taux de l’analphabétisme en côte d’Ivoire est une priorité pour le gouvernement en place. Ainsi, le gouvernement de Alassane Ouattara a pris l’initiative de réduire le taux de l’analphabétisme à un minimum de 30% sur le plan national à une période déterminée. Il veut faire de l’alphabétisation un des axes importants de plusieurs programmes.
Alassane Ouattara fait de l’alphabétisation une pièce de nombreux programmes
En effet, plusieurs personnes ont salué l’initiative. Tel est le cas de Patricia Adjoua Kouassi, pensionnaire du centre de service civique de Bouaké 2.
Ainsi, elle apprécie l’initiative et dit d’avoir la force à briser le carcan de l’analphabétisme. « Quand j’arrivais ici, je ne savais ni lire ni écrire. Après deux mois de cours d’alphabétisation, je sais lire et écrire » précise l’apprenante. À cet effet, elle est en mesure de prendre des mesures de ses clients à l’atelier sans aide de quelqu’un.
Pamela Sialou âgée 19 ans, de son côté, se dit d’être sauvé des moqueries de certains de ses camarades face à son incapacité à déchiffrer les lettres. Un exploit qui est le fruit des encouragements de ses encadreurs. En plus, Pamela Sialou a séché ses larmes pour n’est plus risée des autres à cause de son analphabétisme.
En outre , elle a été encadrée par des experts et sait désormais lire et écrire.
Dans le passé, elle ne savait pas qu’un jour qu’elle pourra lire et écrire.
Par ailleurs, il faut préciser que les cours d’alphabétisation pour les pensionnaires déscolarisés trop tôt ou qui n’ont jamais été scolarisés sont à une phase très intéressante.
À en croire Issa Savadogo, encadreur d’alphabétisation dans les centres civiques de Bouaké 1 et 2, les stratégies d’apprentissage reposent sur des méthodes précises. « Nous utilisons les éléments simplifiés de la nature, le pilon, la calebasse, le citron et le grain de maïs que l’on trouve partout. Avec ces éléments nous créons des symboles qui permettent d’apprendre à lire et écrire facilement », a t-il détaillé.
En revanche, pour continuer dans cet élan du projet pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (Swedd), 15000 jeunes filles ont été ciblées dans les espaces sûrs communautaires et bénéficieront également du programme d’alphabétisation dans les jours à venir.