Dans le but de finaliser le projet de loi relative aux communications électroniques en côte d’Ivoire, un atelier national de validation et de finalisation de l’avant-projet a commencé le 29 août et prendra fin le 04 septembre 2023 à Assinie. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de l’arrêté n°033 du 12 mai 2023 portant création, attribution, organisation et fonctionnement d’un groupe de travail en charge de la révision de l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications/Tic du ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly.
Ouverture d’atelier de communication et de l’économie numérique
L’ouverture d’atelier de communication et de l’économie numérique a été faite par le ministre Amadou Coulibaly. Un évènement qui regroupe plusieurs membres du groupe de travail, comme le président du comité scientifique, Stanislas Kacou Kanvoli, le conseiller technique chargé de la Régulation des affaires juridiques et de la réforme au ministère de la Communication et de l’Économie numérique.
En effet, plusieurs réformes majeures ont été mises en vigueur pour l’évolution technologique et la révision de l’ordonnance du projet de loi relative à la communication électronique. C’est du moins ce qu’on peut retenir de la note d’information liée au feuille de route dudit ministère.
À en croire le Président du comité scientifique « il s’agit d’un processus qui a été engagé dès le premier trimestre de l’année 2023 et qui arrive aujourd’hui au stade de validation ».
Par ailleurs, il insiste sur le caractère inclusif et participatif de cette réforme : « (…) le ministre a voulu élargir le cercle de réflexion sur la conduite de cette réforme. Il a pris un arrêté mettant en place un groupe de travail qui a impliqué tous les ministères concernés, les structures publiques, le secteur privé et la société civile » ajoute t-il.
Selon le représentant du ministre Amadou Coulibaly, la réforme a pour ambitions, entre autres, d’optimiser les conditions d’exercice sur le marché des télécommunications, de redynamiser la concurrence et de rationaliser l’alternance du secteur.