La France a réagi à l’annonce du putsch contre Ali Bongo Ondimba, au pouvoir au Gabon depuis le 16 octobre 2009. Selon la Première ministre française, le pays d’Emmanuel Macron suit les événements au Gabon avec « la plus grande attention ».
Gabon : La France condamne le putsch contre Ali Bongo
Alors que des militaires annoncent avoir pris le pouvoir au Gabon et renversé le régime d’Ali Bongo Ondimba, les autorités françaises se sont prononcées sur la situation politique qui prévaut dans ce pays d’Afrique Centrale.
En effet, à l’occasion de son discours lors de la conférence des ambassadrices et ambassadeurs, Élisabeth Borne a fait savoir que son pays suit avec « la plus grande attention » la situation au Gabon. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement d’Emmanuel Macron, a souhaité « le respect du résultat des élections » qui a annoncé le président sortant Ali Bongo vainqueur.
Une douzaine de militaires est apparue à la télévision gabonaise dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août 2023 pour annoncer la chute du pouvoir d’Ali Bongo. « Nous mettons fin au régime en place », avaient-ils indiqué.
Pourtant, l’institution chargée d’organiser les élections avait proclamé la victoire d’Ali Bongo, candidat du PDG (Parti démocratique gabonais), placé en résidence surveillée, selon une information livrée par les putschistes.
Ali Bongo, fils de feu Omar Bongo, dirige le Gabon depuis la disparition de son père en juin 2009. Le putsch contre Ali Bongo intervient un peu plus d’un mois du coup d’État militaire porté contre Mohamed Bazoum au Niger.