Laurent Gbagbo ne croit plus au retour aux affaires de Mohamed Bazoum, président nigérien renversé le 26 juillet par l’armée. Pour le leader du PPA-CI, le coup d’Etat est consommé.
Près d’un mois après le putsch au Niger, les négociations se poursuivent pour un retour à l’ordre constitutionnel. À la manœuvre, la CEDEAO tente d’obtenir un départ des militaires et le rétablissement de Mohamed Bazoum dans ses fonctions. L’organisation sous régionale n’exclut pas de recourir à la force pour déloger les militaires qui ont pris le pouvoir des mains du président élu par les Nigériens en avril 2021.
Niger : «Le coup d’Etat est consommé» assure Laurent Gbagbo
Pour Laurent Gbagbo, la page Bazoum au Niger semble être tournée. Face à la presse mardi au siège de son parti, l’ancien Chef de l’Etat assure que le coup d’Etat est consommé et qu’il faudra désormais négocier la libération de Bazoum ainsi que celle de sa famille.
« Moi, je connais Mohammed Bazoum. C’est mon copain. Il a été renversé, mais il faut discuter pour qu’il soit libéré. Le coup d’État est consommé. Dire à Bazoum qu’on va le réinstaller, on lui ment… Il faut militer pour que Bazoum soit libéré. Qu’un Chef d’Etat de la région accepte de le recevoir », a-t-il martelé.