Le coup d’État au Niger divise les enseignants et chercheurs. Alors que le BEN/SNECS (Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur) a officiellement apporté son soutien à la junte dirigée par le général Tchiani, des membres dudit syndicat ont donné de la voix pour désavouer leurs responsables.
Niger : Voix discordante au sein des enseignants-chercheurs après le putsch
Dans une lettre adressée au BEN/SNECS un collectif d’enseignants et de chercheurs demande au bureau national du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur de se ressaisir en appelant à un retour à l’ordre constitutionnel au Niger.
En effet, ce collectif avoue ne pas comprendre les raisons pour lesquelles le BEN/SNECS n’a à aucun moment condamné le renversement de Mohamed Bazoum. Il dénonce aussi la position du syndicat en faveur de la junte au pouvoir.