Le Président de la Révolution burkinabé, SE le Capitaine Ibrahim Traoré a pris une décision avec l’annonce de la dénonciation de la Convention fiscale de non double imposition qui le liait à la France depuis quelques années en arrière.
Le Burkina Faso sort une convention fiscale avec la France
Une décision qui a été prise pour la protection des intérêts du peuple burkinabè. Selon des sources concordantes, le Chef de l’État en collaboration avec son gouvernement estiment que cette convention ne correspond plus aux besoins et aux intérêts actuels du Burkina Faso.
Ainsi, le gouvernement français, considéré pour sa capacité à intervenir dans les affaires internes des peuples africains tout en donnant ses responsabilités envers ces pays, se voit recalé par l’État burkinabé sur ses décisions.
En effet, la dénonciation de la convention a été effectuée le lundi 7 août 2023 et prendra effet d’ici à trois trois mois, soit dès novembre 2023. Cette prise de position accompagnée de la décision ont été faites par voie diplomatique à Ouagadougou.
Pour rappel, le gouvernement burkinabè assure avoir adopté les étapes préliminaires avant la prise de cette décision. À cet effet, il avait adressé deux demandes à la France en janvier 2020 et à la fin de l’année 2021, pour revoir les termes de la convention et les adapter aux réalités actuelles de l’État burkinabè.
Mais faute d’ajustement de la part de la France, le Chef d’État et son gouvernement décide aujourd’hui de mettre fin à la convention fiscale. Ceci, parce que tout n’est pas conforme aux réalités actuelles du pays.
Par ailleurs, il urge de noter qu’une insuffisance des efforts de la France pour s’adapter aux évolutions économiques des pays en engagés pour un développement équilibré.