Boni Yayi a boycottée les festivités du 1er août 2023 marquant l’indépendance du Bénin. À la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’accession du Bénin à l’indépendance de son pays, l’ancien président béninois a publié un message indiquant les raisons de son boycott.
Bénin : Mécontent, Boni Yayi boycotte le défilé militaire
Boni Yayi ne sera pas dans les tribunes officielles du défilé militaire du 1er août 2023 à l’occasion de l’indépendance du Bénin. Il a évoqué plusieurs raisons pour expliquer cette position, contraire à celle qu’il a adoptée l’année dernière.
En effet, l’ex-président de la République du Bénin ne se voit pas dans une célébration heureuse, pendant que la situation sociopolitique du pays reste tendue. Boni Yayi dit ne pas savoir ce qu’il ira faire à l’esplanade de l’Amazone, alors que des acteurs politiques sont détenus et d’autres en exil.
Il n’est pas seulement préoccupé par la situation des « détenus politiques » et « exilés politiques ». Boni Yayi exprime également de la compassion pour le peuple qui selon lui, est dans une « misère ambiante », « conséquences de la destruction du tissu social ».
Pour le président d’honneur du parti d’opposition Les Démocrates, il y a des préalables à régler pour une célébration de l’indépendance plus harmonieuse.
Appel à la paix et au dialogue politique
Pour la décrispation, Boni Yayi lance un appel à la paix. Pour lui, il est essentiel que toutes les composantes se réunissent pour trouver des solutions aux divergences.
Comme son parti Les Démocrates, l’ex-chef d’État tient au dialogue politique et invite les autorités à y penser sérieusement.
Il faut souligner que Boni Yayi a été suivi dans sa démarche de boycott des festivités du 1er août par le parti Les Démocrates. Les responsables dudit parti ont annoncé leur absence pour les mêmes raisons évoquées par leur président d’honneur, Thomas Boni Yayi.
Dans un communiqué signé d’Éric Houndété, le parti a indiqué avoir fait ce qui était en son pouvoir pour la satisfaction de ses revendications, mais leurs cris n’ont pas eu d’écho favorable auprès du régime.