Le coup d’État au Niger contre le Président Mohamed Bazoum fait réagir. Alors que la situation reste tendue dans la capitale Niamey, la CEDEAO et la France ont réagi avec véhémence et prudence à ce renversement des institutions démocratiques dans le pays.
Coup d’État au Niger : fermeté de la CEDEAO, prudence de la France
Mercredi dernier, un groupe de militaires de la garde présidentielle a opéré un coup d’État au Niger, entraînant une série de condamnations internationales. L’Union africaine et la CEDEAO ont été parmi les premières organisations à réagir contre « le coup d’État » avec fermeté.
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La CEDEAO, présidée par le Nigeria, a publié un communiqué condamnant fermement le coup d’État au Niger tout en exhortant les auteurs à libérer immédiatement et sans condition le président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu par le peuple en avril 2021. L’organisation régionale a également prévenu que les personnes impliquées dans cette entreprise seraient tenues responsables de la sécurité du président, de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général.
La France s’est montrée particulièrement préoccupée par le développement de la situation au Niger. Le ministère des Affaires étrangères a publié une déclaration officielle affirmant sa préoccupation face à la situation en cours à Niamey. La France a des liens forts avec le Niger et déplore la déstabilisation de la démocratie dans ce pays sans trop. Le gouvernement français a également exhorté les membres de la garde présidentielle à libérer le président Bazoum et à préserver l’ordre constitutionnel.
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Le Niger, pays vaste, pauvre et désertique, a été marqué par une histoire jalonnée de coups d’État depuis son indépendance en 1960. Ce nouveau coup d’Etat rappel les défis persistants auxquels le pays est confronté en termes de stabilité politique.
En réponse à ces événements préoccupants, le président béninois Patrice Talon s’est rendu à Niamey pour tenter de trouver une médiation entre les putschistes et le président Bazoum. Les négociations portent essentiellement sur la libération du président et ses proches.